Ce n’est pas important de faire l’inventaire des combats menés. Ils furent nombreux. Mes cicatrices sont les strates de mes victoires.
Un jour, pourtant, j’affronterai le dernier. Je ne le saurai pas avant le coup fatal.
J’aimais bien l'idée de poursuivre ma vie dans la certitude orgueilleuse d’avoir eu le dernier mot. Pendant longtemps encore, savourer chaque année l’étonnement ravi de mes guerriers en sarrau blanc devant une persistante amélioration de mon état de santé…contre toute attente précisons-le. Affronter chaque évaluation sans peur aucune de découvrir une nouvelle faille, convaincue d’en avoir fait le tour.
Le 31 octobre 2011, j’étais certaine de me soumettre à une simple routine préventive. Le 16 décembre j’ai entendu battre de nouveau mes tambours de guerre.
Me revoilà donc au centre de l’arène.
J’aimais bien l'idée de poursuivre ma vie dans la certitude orgueilleuse d’avoir eu le dernier mot. Pendant longtemps encore, savourer chaque année l’étonnement ravi de mes guerriers en sarrau blanc devant une persistante amélioration de mon état de santé…contre toute attente précisons-le. Affronter chaque évaluation sans peur aucune de découvrir une nouvelle faille, convaincue d’en avoir fait le tour.
Le 31 octobre 2011, j’étais certaine de me soumettre à une simple routine préventive. Le 16 décembre j’ai entendu battre de nouveau mes tambours de guerre.
Me revoilà donc au centre de l’arène.
L’ennemi à combattre a la forme d’un crabe.
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Pour suivre l'évolution de cette page de vie particulière, j'ai créé un nouveau blogue qui ne traitera que de cela:
Nordique du cancer
Nordique du cancer
J'ai tellement de peine pour toi chère Christiane, mais tellement confiance en ton courage. Mes pensées t'accompagnent.
RépondreEffacerJac
Je t'encourage à combattre ce crabe-là comme tu as combattu les autres. Tu le vaincras!
RépondreEffacerJe suis avec toi de tout coeur, chère Christiane. Et je connais ton courage et ta force. Tu es une battante et tu te battras. Tu viendras à bout de celui-là aussi, j'en suis sûre.
RépondreEffacerUn sourire svp:
RépondreEffacer« Il a l'air de vivre sur cette idée, pas si bête d'ailleurs, qu'un homme en proie à une grande maladie, ou à une angoisse profonde, est dispensé du même coup de toutes les autres maladies ou angoisses.»
De Albert Camus
Source : auteur - citation
Merci Jac. Jack et Denise. Merci Cavour pour l'idée du sourire. Je souhaiterais que Camus ne se trompe point. Mais justement, pour être en proie avec une grande maladie, je me croyais dispensée de toutes les autres. Et pourtant... Voilà toute l'ironie de ce cancer maudit.
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