dimanche 17 avril 2011

Parlons élections


 Au Québec, 38% des répondants au sondage estiment que 
Ses adversaires Stephen Harper et Michael Ignatieff récoltent respectivement 14% et 13%.
Photo PC
 
Tellement d’évènements bousculent la planète que mon esprit se sent ballotté d’une tempête à l’autre, incapable de garder le cap dans une direction précise. Haïti, Côte-d’Ivoire, Tunisie, Égypte, Lybie, Yémen, Iran, Japon.  Ajoutons le Canada, où toutes allégeances confondues font preuve que la partisannerie et la soif du pouvoir prévalent sur le bien-être du peuple. Il y a bien des extrémistes, des intégristes politiques ou religieux ou les deux qui veulent le pouvoir pour imposer leurs idées. Le pire est d’imaginer qu’ils sont sincères. L’insupportable sera de les subir. 

Parlons élections

Plusieurs fois déjà des appels “confidentiels” ont fait sonner mon téléphone dans le but de connaître si le candidat nommé pouvait compter sur mon appui.  Chaque fois je réponds : « Je veux entendre jusqu’au bout ce que chacun propose avant de prendre ma décision. »

C’est la moindre des politesses que de les laisser s’exprimer jusqu’au 2 mai, sinon pourquoi dépenser 300 millions pour une campagne électorale? Pour des affiches peu convaincantes? Pour le palmarès de la publicité la plus ignoble? Pour le refus outrageant de répondre aux questions légitimes des journalistes? Pour voir des citoyens expulsés des assemblées qui devraient pourtant servir à débattre des idées pour lesquelles on leur demande de voter?

Je compte bien réfléchir jusqu’au bout afin de ne pas commettre d’erreur. Sachant les limites de notre système électoral, je dois me résoudre à orienter mon vote en fonction de la gestion de mon pays et non de la valeur du candidat puisqu’il se soumettra aux directives de son chef, bien que, logiquement, il devrait plutôt s’occuper des directives de la population qu’il représente. Puisque j’ai combattu pour la reconnaissance de l’égalité des femmes et des hommes, pour l’accès aux soins de santé et à l’instruction pour tous sans discrimination à l’égard de la fortune, pour la protection et le soutien des plus faibles, pour une société privilégiant la prévention et surtout pas la répression, pour un pays soucieux de protéger ses terres, son eau, son environnement, pour un gouvernement capable de mettre un frein à la cupidité des banques,  à l’irresponsabilité des multinationales, à la destruction des emplois et à l’exploitation des travailleurs, je veux connaître lequel va le mieux se battre pour ces mêmes priorités. À la toute fin, aurais-je le choix entre le pour ou le contre?

***
Pour information : Les cinq plateformes électorales

Vert 
NPD
Libérale
Conservatrice
Bloc 

L'alternative de Chantal Hébert

J'ai emprunté cette illustration ici

2 commentaires:

  1. Merci pour les liens. J'ai appris beaucoup.
    M.V.

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  2. Qui nous dirige vraiment ?

    "La démocratie dans le sens où l'entend le pouvoir ne laisse quant à elle aucune place à l'ingérence du peuple dans la structure totalitaire de l'économie dirigée par le monde des affaires, avec tout ce qui en découle dans les autres domaines de l'existence. Le rôle du public consiste à suivre les ordres, non à s'y ingérer."
    Noam Chomsky - L'An 501, la conquête continue - Page 109 - 1993

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