lundi 30 décembre 2013

L'âme en berne


En parallèle avec ce blogue, je navigue désormais sur le site Mauvaise herbe. J'y accoste au moins une fois par mois.

Mon quatrième texte, publié le 30 décembre 2013 : L’âme en berne

L’année 2013 arrive à son terme. Voilà donc 14 ans accomplis dans ce XXIe siècle qu’on espérait lumineux, forts que nous sommes des avancées de la science, de l’accessibilité à la connaissance et surtout de l’évolution de cette humanité en marche.

Voiture à énergie solaire

Au siècle dernier, notre imagination ne tarissait pas sur les couleurs de ce futur. Nous pensions chevaucher des coursiers de métal volant, pour rencontrer nos frères humains sur une planète aux frontières abolies. On a même cru pouvoir éradiquer la faim et taire à jamais le bruit des canons. Nous avions les moyens de guérir, d’instruire et de chérir. Un véritable délire de science-fiction!

Le 31 décembre, dans la chaleur de mon foyer, entourée de mes amours — mon amoureux, nos enfants, petits-enfants, amis — je ferai la fête à l’année moribonde. Un deuil festif afin d’ouvrir grand les bras à 2014, mon optimisme suffisamment naïf pour la croire l’année de tous les possibles.

Mais ce deuil sera aussi corrosif. Si 2013 a été une année des plus heureuses, parée de moments intenses, de présences chaleureuses, de partages généreux, d’enthousiasmes fréquents, d’une énergie retrouvée, c’est aussi l’année de nombreuses déceptions quand, par la fenêtre ouverte de mon navigateur, j’entends les cris du monde. L’écho charrie un sombre présage. Cette humanité en marche est en train de reculer.


Fjord Saguenay

Dans cette terre au nord de l’Amérique, dans cette région si belle qu’on oublie que la laideur existe, dans le confort d’un foyer que j’ai construit, fruit de mon travail et de ma prévoyance — plus encore de ma chance d’avoir eu un travail et les moyens de prévoir — je peux facilement vivre dans le déni de ce qui se passe de l’autre côté du miroir. Moi, Alice au pays des merveilles sous la protection d’un grand lapin blanc, je n’ose suivre Celia aux pays des horreurs saccagés par de grands requins noirs.

Lac-Mégantic 2013


Depuis 14 ans, j’assiste à la ruée vers une exploitation anarchique de tout ce qui peut se traduire par une croissance de profits insensés. L’appât du gain est si fort qu’il aveugle une cohorte de gestionnaires, assurés de revenus et primes de retraite indécents, voués à réduire les emplois. Soutenus par des discours où les pontifes de l’économie, insouciants des ravages d’une spéculation débridée, bêlent leur mépris des syndiqués osant défendre un travail décent, de nombreux employeurs s’acharnent à fragiliser les emplois. La précarité et la peur au service de la docilité et de l’exploitation. Concurrence, croissance du profit sont leur credo. Qu’importe le prix humain!… Après avoir plongé l’économie mondiale dans une crise qui se prolonge, les banquiers se targuent de leur bonne gestion :

« Les grandes banques canadiennes ont encore une fois engrangé des profits considérables au cours des douze derniers mois, en raison notamment de l’augmentation des frais bancaires. […] Au total, près de 30,3 G$ ont été amassés en bénéfice net par les six grandes banques canadiennes. Cela est conforme aux prévisions des analystes publiées en début de semaine. » (source Jean-François Rousseau/Argent)

Des frais bancaires qui ne cessent d’augmenter. Et moins vous avez d’argent, plus élevés ils sont. La logique?



Ces dernières années, si révélatrices de la corruption endémique de dirigeants, sont les années où la répression de l’État n’a cessé de s’imposer brutalement et de se légaliser. Légal n’est pas synonyme de juste. Les droits des citoyens s’amenuisent. Le pouvoir de se défendre aussi. Que peut-on contre une minière qui convoite votre sous-sol? Que peut-on contre la spéculation immobilière qui explose les évaluations et du même souffle les taxes? Une spéculation qui a également une incidence dramatique sur la hausse du coût des loyers. Indignez-vous en silence. Le droit de manifester son mécontentement est muselé à peine murmuré. Une démarche légale peut être déclarée illégale et vous voilà soudainement à la merci d’une décision arbitraire des policiers. (Règlement P-6 à Montréal. Même modèle à Québec, Saguenay et Alma). L’Espagne prépare un projet de loi pire encore. Cette même Espagne qui, sous la pression idéologique des religieux, en revient à criminaliser l’avortement. Démontrant que rien n’est acquis dans le domaine des droits de la personne.

Nos droits, quels sont-ils dans un monde où des mafieux connus circulent en toute liberté dans nos cités tandis qu’un Claude Robinson a dû investir 18 ans de sa vie et accumuler une dette de plus de trois millions de dollars pour faire reconnaître ses droits de créateur? Une victoire où le héros dépouillé doit affronter les vaincus dans leur forteresse protégée afin de récupérer ce qui lui est dû.

2013 tire à sa fin. Mon âme est en berne.

Le 31 décembre, je vais célébrer avec les miens. Je veillerai à ne pas leur dire que je suis enragée et que je fais miens ces mots de Félix Leclerc dans L’alouette en colère, pour dire que moi Qui ne croit ni à dieu, ni à diable, ni à moi, j'ai un fils écrasé par les temples à finances où il ne peut entrer et par ceux des paroles d'où il ne peut sortir. J'ai un fils dépouillé […] locataire et chômeur dans son propre pays. Moi qui suis révoltée, je sens en moi dans le tréfonds de moi, malgré moi, malgré moi pour la première fois, malgré moi, malgré moi, entre la chair et l'os, s'installer la colère. 

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samedi 28 décembre 2013

Un côté sombre. Un côté lumineux.





En parallèle avec ce blogue, je navigue désormais sur le site Mauvaise herbe. J'y accoste au moins une fois par mois.

Mon troisième texte, publié le 28 novembre 2013 : Un côté sombre. Un côté lumineux

Par quelles curieuses ramifications cérébrales suis-je en train de laisser mes doigts danser sur les lettres du clavier d’où jaillissent les mots qui vont suivre? Comment la somme de mes lectures de moult verbiages (?), pardon! opinions sur les femmes, les religions, les libertés et les violences accaparant l’espace médiatique de ce mois m’amènent à ne plus voir qu’un seul mot? Et que ce mot s’impose à mon esprit comme une urgence à dire? Et que ce dire se révèle plus viscéral que rationnel?

Patience, je vais vous l’écrire ce mot.

Mais comment? Il est le dénominateur commun du meilleur et du pire, la cause et la solution. L’omniprésence. La complémentarité essentielle. Le contraire parfois. L’indispensable alliance.

Ce mot virevolte à l’intérieur de ma tête comme un papillon autour d’une lumière. Une pensée comme une étincelle qui a surgi au cours d’une discussion passionnée, comme elles le sont souvent. J’ai l’impression d’être défiée, confrontée à un impératif présent. Pétrie du doute que cela soit perçu tel que ressenti et pourtant certaine que d’oser en révélera un sens. Et si nous parlions de l’homme?

Qui suis-je sinon cette femme taillée dans plusieurs décennies de vie, l’esprit modelé au contact des innombrables personnes qui ont traversé mon existence? Qui suis-je sinon la fille d’un homme, la compagne d’un homme, la mère d’un homme?

Interpellée par l’écho des débats successifs sur l’égalité des hommes et des femmes, sur la violence faite aux femmes, le trafic humain pour fin de prostitution, l’incroyable prolifération de réseaux pédophiles (750 000 connectés selon l’ONU) et tutti quanti, j’ai presque failli hurler en silence cette question d’Aragon : « Mais est-ce ainsi que les hommes vivent? »

Serais-je l’aveugle inconsciente en plein déni de la réalité? Ou l’actualité occulterait-elle la réalité?

Seule fille dans une famille de trois garçons, je me voyais interdire ce qui leur était permis, privée d’une liberté qui leur était acquise. J’ai affronté un père qui ne voyait pas l’intérêt des études collégiales pour une fille destinée à s’occuper de ses enfants et d’un mari. J’ai choisi d’afficher ma soif des livres plus que des parures et du maquillage. J’ai contesté avec succès le banquier qui voulait m’imposer la tutelle d’un endosseur. J’ai claqué la porte d’un employeur qui me refusait un salaire égal à celui de mes confrères. J’ai mené, en privé d’abord puis collectivement, une révolution qui a changé mon monde. Mais pas seule.

À mes côtés, j’ai découvert un père, enfin dépouillé du carcan machiste de son propre dressage, aller au front pour l’égalité des droits; des frères me faire découvrir les écrits de Simone de Beauvoir, Virginia Woolf et Denise Boucher; des confrères risquant leur emploi pour instaurer des conditions de travail égalitaires.

Cette société où je vis dans ce Québec d’aujourd’hui, nous l’avons construite ensemble, femmes et hommes, aspirant les uns comme les autres à une vie différente de celle de nos parents où le féminin et le masculin étaient confinés à un rôle prédéterminé.

Au fil du temps, j’ai vu des hommes de plus en plus nombreux contribuant à une évolution sociale où les petits garçons et les petites filles avancent main dans la main avec confiance; des jeunes pères soucieux d’être auprès de leurs enfants dès leur naissance; des hommes sachant conjuguer femme et amitié; des hommes magnifiques de tendresse dans la joie comme dans la maladie. Je vois cela et je me dis que c’est bon et beau, que c’est ainsi que nous voulons vivre.

Je n’oublie pas le côté sombre. Je sais que nous sommes à la croisée des chemins dont la diversité des origines influe sur nos décisions. Mais dans le tumulte qui anime les médias, je ne veux surtout pas oublier le côté lumineux.

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dimanche 22 décembre 2013

Sans regret... certains départs sont des arrivées.


Certains départs sont des arrivées. 

Johanne St-Pierre

Invitée par l'ineffable Jojo (Johanne St-Pierre) au brunch d'adieu pour trois personnes de la salle de rédaction du journal Le Quotidien, j'ai ressenti, avec joie, n'éprouver aucun regret de mon propre départ survenu le 26 mars 2009. J'ai été amoureuse de ma profession de journaliste. J'y ai connu des moments de grande intensité, j'y ai fait des rencontres inoubliables. Et, les retrouvailles d'aujourd'hui, confirment que j'y ai tissé des liens faits d'amitié et de respect. Mais j'ai pu mesurer aussi que ce départ, soi-disant à la retraite, m'a permis d'arriver à ce que finalement on aspire plus que tout : la liberté de disposer de son temps pour réaliser des projets sans se soucier de gagner le pain de chaque jour.

Ce 22 décembre, nous étions plusieurs « retraités » à venir saluer ces trois personnes qui ont été compagnes et compagnon de travail. 

Micheline Belley, Gilles Lalancette, Catherine Delisle.
Au fil d'arrivée pour le plaisir de vacances sans fin. 
Photo empruntée sur le mur de Marc St-Hilaire

 Micheline Belley, secrétaire de rédaction. Cette femme intelligente autant du cœur que de l'esprit. Patiente devant nos impatiences. Mémoire vive face à nos oublis. Si présente que chacun avait l'impression d'avoir SA secrétaire particulière. Et j'apprends aujourd'hui qu'elle est une artiste.

Catherine Delisle, journaliste qui a conclu sa carrière au poste de chef des nouvelles. Passionnée, combative, acharnée. Tout un personnage! Dont je retiendrai, non pas son professionnalisme évident, mais plutôt un sens critique omniprésent ponctué d'un souci d'humanité qui explique, du moins à mes yeux, le paradoxe de ses prises de position.

Gilles Lalancette, chef de pupitre depuis des décennies. Mon premier souvenir de son tempérament fougueux remonte à 1974, dans la tourmente de ma première expérience d'une grève où les débats sont très révélateurs des convictions de chacun. Il avait gagné mon respect. Ne l'a jamais perdu. Il était le gardien de la qualité de nos textes. Le bouclier méconnu contre l'humiliation de nos erreurs détectées avant que d'être publiées.

Stéphan Bégin, Carol Néron, Paul Armand Girard, Patricia Rainville, Denis Bouchard, Normand Boivin, Serge Émond, Catherine Doré, Pascal Girard, Gilles Lalancette, Yvon Bernier, relève, Denis Villeneuve, ?, Katherine Belley-Murray, Dave Ainslay, Anne-Marie Gravel, ?, Laura Lévesque, Louis Tremblay, Lucien Émond, Micheline Belley, Christiane Laforge, Claude Côté, Catherine Delisle, Denise Pelletier, Mélanie Côté, Marc St-Hilaire, Bernard Larouche, Isabelle Tremblay?, Yves Boudreault, Mélyssa Gagnon,Daniel Côté, Pierre Félice, Johanne St-Pierre, Rémi-Gilles Tremblay, Louis-Marie Lapointe.

 Cette rencontre me confrontait aux ex, aux confrères et à la relève. Plusieurs générations réunies. Je me disais que j'avais connus les meilleures années de ce métier de journaliste. Et pourtant, devant la persévérance des compagnons d'hier et l'ambition enthousiaste des jeunes, j'ose croire que ce métier survivra à cette ère où la gestion du profit risque de tuer la quête d'une information au service du client lecteur pour privilégier un contenu au service du client annonceur.

 Les retraités de la rédaction : Yvon Bernier, Micheline Belley, Carol Néron, Catherine Delisle, Gilles Lalancette, Denis Pelletier, Lucien Émond, Christiane Laforge, Paul Armand Girard, Claude Côté, Pierre Félice et Louis-Marie Lapointe.
© Photo Michel Tremblay








mercredi 11 décembre 2013

Le déclin : la chronique du livre disparaît au Quotidien et Progrès-Dimanche


Yvon Paré

Un courriel de l'Association professionnelle des écrivains de la Sagamie (APÈS) me confirme une rumeur que j'espérais fausse. Le Progrès-Dimanche (version dominicale du Quotidien) ne publiera plus la chronique du livre, superbement tenue par Yvon Paré depuis des années. 

Dernière rescapée de ce qui a déjà été les belles années de la Section des arts de ce média qui n'a cessé de subir une réduction de ses pages, de son contenu et des ressources humaines, cette chronique demeurait un des fleurons de cet hebdomadaire. Une chronique qui avait cette particularité, outre d'être magnifiquement écrite, de se consacrer à la littérature québécoise et d'être bien souvent notre seule référence pour découvrir des auteurs occultés par la filière des médias métropolitains. Pour certains auteurs et éditeurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean, c'est la perte d'une tribune majeure. Surtout que cette chronique ne versait ni dans le populisme ni dans la complaisance, mais offrait une analyse critique de grande qualité sur l'œuvre traitée.

La vente de livres au Québec génère près de 700 à 800 millions de dollars annuellement, surpassant les ventes de l'industrie du cinéma et de la musique (source Sodec ). Ce sont plus de 12 000 emplois concernés (outre les écrivains). Par le nombre élevé de son assistance au Salon du livre (plus de 18 000 personnes cette année) et la fréquentation assidue des bibliothèques publiques, la population du Saguenay–Lac-Saint-Jean démontre un réel intérêt pour les livres. Une réalité qui indiffère les directeurs de rédaction des journaux que nous lisons.

Ce qui est tragique c'est qu'un livre dont personne ne parle n'existe pas pour le public lambda.

Incompréhension et déception m'animent devant cet abandon. Un deuil de plus que nous impose une presse devenue un simple produit de consommation. 

L'alternative – qui était également une vitrine, un lien pour le journal Progrès-Dimanche – demeure le blogue d'Yvon Paré, un répertoire de plus de 400 chroniques de celui qui n'abandonnera pas ces auteurs qu'il a passé sa vie à défendre.


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Yves Ouellet

Dans la foulée des coupes, sans doute fortement suggérées par les gestionnaires du groupe Gesca, un autre chroniqueur a été éjecté : Yves Ouellet. Le grand voyageur qui portait un regard unique sur les lieux qu'ils nous faisaient découvrir a aussi disparu de notre Quotidien.






lundi 2 décembre 2013

Le Démantèlement de Sébastien Pilote : intense, sobre, poétique



Voir et savoir dire sont les forces du cinéaste Sébastien Pilote. Avant l'image il y a les mots autant que les silences, les gestes faits et plus encore les gestes retenus, les répliques  dépouillées de tout verbiage qu'elles en deviennent percutantes. Avant l'image il y a le rythme, une lenteur sans longueur, des mouvements sans brusquerie comme si le temps ralentissait sa course. 

Le scénario est accessoire. Efficace cependant pour exprimer le sentiment que sous tend ce film : l'amour inconditionnel d'un père. Cela aurait pu être raconté en plein cœur d'une ville surpeuplée ou dans une banlieue aux apparences tranquilles. En campant ses personnages dans les champs dorés du Lac-Saint-Jean dont la lumière joue de contraste avec l'intérieur de la bergerie, le cinéaste, sciemment ou non, établit un parallèle entre le lien du père nourricier (protecteur de ses enfants) et la ferme nourricière des hommes. Le démantèlement n'en a que plus d'impact dans tout ce qu'il signifie d'abandon, de sacrifice de soi à l'autre, de la paternité assumée.

Le Démantèlement, film de Sébastien Pilote met en scène Gabriel Arcand et Sophie Desmarais


Le drame de Gaby en révèle un autre qui, sans être le propos majeur du film, s'y insinue avec une redoutable efficacité. Celui de le l'exode rural. De la survie des fermes familiales. Du démantèlement de cet héritage qui se meurt faute de relève. Pour y avoir investi toute sa force vive, délesté d'une conjointe et de ses deux filles qui souhaitaient vivre autrement, Gaby est confronté à un constat pénible : une ferme dont personne ne veut n'a pas de valeur. S'il veut en tirer un certain capital acceptable il doit se résigner à la vendre en pièces détachées. Tout ce à quoi il a consacré sa vie part morceau par morceau.

L'œuvre de Sébastien Pilote transcende l'humain. La charge émotive de chacun des personnages ne semble jamais gratuite. Qu'il s'agisse de l'ami, de l'ex-épouse, de l'amicale voisine, du jeune employé dévoué, de la fille cadette si absente et pourtant si proche de la sensibilité du père ou de la fille aînée en plein tumulte d'un divorce farouchement décidée à sauvegarder le lieu de vie de ses enfants. Et que dire de Gaby, magistralement campé par un Gabriel Arcand d'une intensité qui s'incruste dans le cœur. Pure beauté. On a le sentiment de toucher la grandeur du regard.

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réalisateur : Sébastien Pilote
scénario : Sébastien Pilote
image : Michel La Veaux
montage : Stéphane Lafleur
son : Gilles Corbeil - Olivier Calvert - Stéphane Bergeron
décors : Mario Hervieux
musique : Serge Nakaushi Pelletier




Ce film a suscité de nombreux articles de presse depuis sa sortie avec succès au Festival de Cannes. Plutôt que de répéter tout le bien qui en a été dit, je propose ici quelques liens, sachant que le lecteur pourra lui-même poursuivre ses recherches sur la Toile.

 Critiques : Voir
                   Ton canapé
                   Mauvaise Herbe

Entretien avec Sébastien :  Le Quatre trois

Sur l'exode rural : Nouvel Observateur

Honneurs : prix à Turin

Facebook : Le Démantèlement