dimanche 24 mai 2009

Paternité



Cela dit tout!


Victor et Ariel Laforge - Mai 2009

Maintenant Ariel sait!
Je compatis... avec tout de même un sourire.


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jeudi 21 mai 2009

Michèle Richard à Chicoutimi : un choix imposé

Michèle Richard au Symposium Jean-Paul-Lapointe:
Pour rendre la peinture et la sculpture moins élitistes???

La rumeur circulait, mais je n’y croyais pas. Cela ne pouvait être qu’un canular. Mais non. Le Quotidien confirme ce matin 19 mai 2009 que la chanteuse Michèle Richard sera la présidente d’honneur du Symposium international Jean-Paul-Lapointe, cet été au Vieux Port de Chicoutimi. Ce sera la première expérience d’un symposium pour ce peintre amateur dont la principale exigence, avant d’accepter cet honneur, a été d’être accompagnée de son chien. Du coup, elle a aussi demandé l’inclusion de son «initiatrice» à la peinture, Lise Auger.

Sans doute, après de longues et pénibles recherches, les organisateurs n’ont pas réussi à trouver dans la région hôtesse de cet évènement un seul artiste professionnel réputé pour présider ce symposium!

Il voulait se démarquer des symposiums antérieurs, plaide Jean-Guy Maltais. Pas de doute, c’est réussi!

La présidence d’honneur d’un évènement comporte deux aspects: d’une part, on attend du président que sa réputation, son professionnalisme et son engagement apportent du prestige à un évènement. D’autre part, cela consiste également à rendre hommage à ladite personne.

« L'objectif consiste à populariser la peinture et la sculpture, à les rendre moins élitistes» écrit Daniel Côté dans son article, citant les paroles de Jean-Guy Maltais. Cela est très révélateur d’un courant de pensée conservateur qui a marqué tristement la dernière élection fédérale l’automne dernier.

Pourtant, en 2004, le même Jean-Guy Maltais déclarait à la presse: « L'envergure de ce regroupement artistique n'a d'égal que le talent qui y afflue. Nous retrouvons ici des gens qui sont reconnus mondialement. Tous les artistes qui participent au symposium sont accrédités par des associations de peintres et de sculpteurs. »

Que doivent penser nos artistes de la région, que le comité de sélection a refusé d’inclure dans l’édition 2009, sous prétexte que ce symposium s’adresse à des artistes de haut calibre? Nos artistes professionnels vont-ils réellement se résigner à contribuer à un symposium où les organisateurs témoignent d’aussi peu de respect à l’égard de leur art?

La finale est juteuse: «Le comité organisateur imposera un prix d'entrée de deux dollars pour réduire un peu le flot des visiteurs.» Sûr que nos artistes qui investiront leur temps et assumeront les frais de leur présence dans l’espoir de vendre leurs œuvres souhaitent vivement qu’il n’y ait pas foule. Ça travaille mieux dans la solitude!

Tiens, le Salon du livre a baissé son prix d’entrée à un dollar pour obtenir l’effet inverse et ainsi accroître le nombre de ses visiteurs.

Oupsss! À deux dollars l’entrée, cela ne va-t-il pas faire «élitiste»?

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vendredi 15 mai 2009

La mort d'un frère


Mon frère aîné, Jacques est mort à 3h30 du matin ce 14 mai 2009. Derrière les mots de cette simple phrase, il y a l’amputation d’un membre. Nous l’avons cruellement ressenti, deux heures plus tard, au moment de quitter sa chambre de l’hôpital de Chicoutimi, où il a franchi la dernière marche de sa vie.

La réalité s’est imposée : nous n’étions plus que trois enfants, Christian, Jean-Marie et Christiane, de ce quatuor laforgien venu de Belgique retrouver un père absent depuis six ans. Je me souviens, sur le pont de l’Arosa Star, faisant fi des ordres et des appels à la prudence, nous narguions la tempête secouant le navire, convaincus d’être invincibles. Nous ne le sommes pas.

Jacques Laforge - Moment de bonheur

Avis de décès

LAFORGE (Jacques)

Le 14 mai 2009, Jacques Laforge est décédé au Centre de santé et de services sociaux de Chicoutimi, à l’âge de 69 ans et cinq mois, entouré de l’amour de sa famille. Né en Belgique, fils des regrettés peintre Jean Laforge et dame Ida Pierard, il est arrivé au Québec en 1957. Membre de la Jeune chambre de commerce de Chicoutimi, homme d’affaires à l’esprit créateur, peintre et sculpteur se disant modestement artisan, Jacques Laforge s’est fait avantageusement connaître comme président de la Société des arts de Chicoutimi, comme directeur de la salle de spectacle l’auditorium Dufour avant la création de la coopérative du Théâtre du Saguenay, ainsi qu’à titre de directeur général du Carnaval-Souvenir de Chicoutimi, auquel il s’est consacré corps et âme jusqu’à ce que la maladie vienne limiter son envol et l’écarte de la vie active.
Époux inconsolé de feu Alix Fortin, il laisse dans le deuil ses enfants : Nathalie (Marcel Savard), Nadia (Ian Cloutier), Jean-François (Karine Girard); ses petits-enfants : Kim, Michaël, Cassandra, Loïc et Daphné; ses frères Christian (Lola Dionne), Jean-Marie (Christine Tremblay), Christiane (Réjean Leclerc); ses neveux : Claudine (Luc Bergeron), Frédéric (Sandra Laroche), Ariel (Andrée-Anne Lachaine); ses arrières petits-neveux : Stéphanie, Mathieu, Élika et Victor, ses amis et amies de toujours fidèles et très présents.
Jacques, ainsi que tu l’as demandé, ta famille réunie a pris le vin de la tendresse en ton nom, souhaitant ardemment que tu puisses enfin trouver l’apaisement auprès de ton épouse Alix, de qui tu as été amputé si cruellement en pleine jeunesse, de ta mère tant chérie et de ton père dont tu as été longtemps un pilier dans sa carrière d’artiste.
Aujourd’hui nous comprenons mieux que jamais ces mots de ton poème : «Après», adressé à l’ami disparu :

Pourquoi pleures-tu ainsi?
Je comprends… Pardonne-moi.
Je ne suis pas parti
Je reste près de toi […]
Si mon corps est sans mouvement
Mon cœur, mes yeux vivent encore
Tournés vers de nouveaux soleils
Ils voient tout ce que ne voient pas les corps

Répondant à ton souhait, nous avons fait don de tes organes et tu as été incinéré sous la direction de La Coopérative Funéraire de Chicoutimi. Parents et amis, afin de respecter ses dernières volontés, il n’y aura aucune cérémonie civile ou religieuse. Cependant, vous pouvez faire un don à la Société canadienne du cancer, section Saguenay-Lac-Saint-Jean, 930, Jacques-Cartier Est, local B-210, Chicoutimi (Qc) G7H 7K9, à la mémoire de son épouse Alix Fortin. Vous pouvez adresser les messages de sympathie à l’adresse suivante : jacqueslaforge2009@hotmail.com ou par la poste à la Coopérative Funéraire de Chicoutimi, 2442 Rue Roussel, Chicoutimi, QC; (418) 545-2643.

jeudi 7 mai 2009

Lettre à Denise Pelletier



Très chère Denise,

Après un dimanche riche d’émotion, lors du brunch organisé pour souligner «mon retrait» de la vie journalistique par l'irremplaçable et généreuse JoJo, où sont venus 26 confrères/consœurs de la rédaction, je viens de relire la lettre que tu m’as adressée pour la circonstance.

Quel cadeau que cette lettre!

Je n’irai pas jusqu’à dire que c’était bien que tu ne puisses venir à cette fête, quoique ce message de ta part t’aura non seulement rendue très présente, mais il me reste tel un gage précieux de cette équipée vécue pendant 36 ans où notre complicité professionnelle a fleuri en amitié ouverte sur l'avenir.


Johanne St-Pierre,
l'incomparable organisatrice de nos fêtes

et moi,
l'heureux objet de ce mémorable 3 mai 2009

À l'Auberge des 21 de La Baie
Photo Bertrand Tremblay

Ta lettre, lue par Johanne, ce 3 mai 2009 à l’Auberge des 21 de La Baie, a été applaudie avec émotion par tous. Pardonne-moi si j’ose l’offrir en lecture à un plus large public. J’ignore s’il y a un fond de vanité de ma part ce faisant. Je sais surtout qu’il y a désir de partager les échos chaleureux de ta personnalité,toi l'observatrice intelligente et sensible, la femme authentique à qui j’ai le bonheur de dire au revoir… et que ce soit le plus tôt possible.




Denise Pelletier - 2006 Lors de la fiesta de sa retraite © Photo Jeannot Lévesque

Lettre de Denise Pelletier 3 mai 2009
(Message pour la nouvelle retraitée Christiane Laforge,
de la part d'une vieille retraitée, Denise Pelletier)

Ma chère Christiane,

Je regrette vivement de ne pouvoir être là au moment même où tu viens me rejoindre dans la béatitude d'une retraite… qui n'a pourtant rien de béat, tu le sais bien.

Je te demande donc de me pardonner mon absence aujourd’hui, qui survient parce que tous les groupes dont j’ai fait partie dans ma vie semblent s’être donné le mot pour organiser une rencontre précisément cette fin de semaine! Je me console à la pensée que nous aurons certainement toi et moi bien d’autres occasions de nous rencontrer.

Mes excuses également à vous tous, chers collègues et amis avec qui j'aurais bien aimé partager cette fête.

Donc, Christiane, même si j'ai quitté la section des arts depuis presque six ans, ce qui me vient à l’esprit en pensant à toi, ce sont ces 30 années (j’arrondis le chiffre) pendant lesquelles nous avons travaillé ensemble. Même ci ce fut pendant certaines périodes pour deux journaux différents, c'était néanmoins ensemble. De ce mélange de complicité et d’amitié tissé au fil des ans, je retiens ces quelques éléments.

Les débuts

Je t'ai connue quelques années avant de commencer à travailler avec toi, au moment où tu es arrivée au Collège du Bon Pasteur. Tu venais de loin… de très loin. Tu étais parmi les “petites”, pour moi qui terminais le cours classique. Immédiatement tu t'es fait remarquer par tes prouesses… au ballon-volant!

En 1973, c’est moi qui suis arrivée au Progrès où tu te trouvais déjà depuis quelques années. Ensemble, avec tous les autres collègues, nous avons présidé à la naissance d’un nouveau journal: Le Quotidien.

La section arts et celle des affaires sociales (une apellation que tu as vite substituée à celle de "pages féminines"): deux pages grand format, à alimenter et à monter chaque jour. Comme directrice et responsable de cette section culturelle qui a connu moult formules et versions, tu a su lui imprimer une orientation résolument professionnelle, axée sur la mise en valeur du travail artistique.

La création en marche

Après avoir mis au monde cette section, nous avons assisté, ensemble, à d’innombrables naissances au sein du milieu culturel régional. Des troupes de théâtre, des musées et galeries, des grands spectacles, des maisons d'édition et même un orchestre symphonique, ont pris forme sous nos yeux, et la plupart sont encore aujourd'hui bien vivants.

Mais surtout nous avons vu naître et s’épanouir tellement d’artistes: comédiens, danseurs, musiciens, peintres, écrivains (le masculin inclut le féminin bien sûr), que je ne puis les nommer, tant ils sont nombreux. Nous pouvons nous dire marraines de ces enfants dont certains vont encore aujourd'hui leur chemin, qu'il soit obscur ou glorieux.

Que ce soit au Quotidien ou au Progrès-Dimanche, chacune pour notre journal, avec d'autres précieux collaborateurs, ou ensemble pour le même journal, nous avons posé sur eux le même regard, à la fois affectueux et critique. Nous avons, dans nos écrits, poursuivi le même objectif: les faire découvrir et connaître, les évaluer le plus honnêtement possible. Nous nous consultions quand, par malheur, il fallait souligner leurs faiblesses: nous trouvions cela difficile, mais nous l'avons fait néanmoins, car nous le leur devions, et surtout nous le devions à nos lecteurs.

Aux créateurs de cette belle région que tu as adoptée et qui t'a adoptée, il faudrait ajouter tous les autres qui sont venus de l’extérieur, de très loin parfois, vers nous et vers le public d’ici.

Mais je m'arrête ici car si je voulais faire l’énumération de tout ce que nous avons “couvert” et découvert, il y aurait matière à écrire un très gros livre.

Le soutien mutuel

La pudeur nous empêche parfois d'évoquer publiquement cet aspect du travail, pourtant essentiel entre collègues, entre femmes, entre amies. Quand je traversais une période difficile, physiquement ou moralement, tu le devinais, tu le savais, et sans que nous ayons besoin d’en parler, tu m’épaulais, gommant pudiquement quelques erreurs ou absences. J’espère t’avoir rendu la pareille chaque fois que tu en as eu besoin.

Les attitudes

Nous avons toujours travaillé en collaboration, en association, plutôt qu'en hiérarchie, dans la confiance et le respect mutuels: tu l'as voulu ainsi et je t'en suis redevable.

Différentes et complémentaires, nous avons toujours eu en commun l’enthousiasme, l’admiration, le respect envers tous ces gens désireux d’embellir le monde par leurs créations.

J'ai partagé ta ferveur, ta curiosité et ta confiance dans la nature humaine. Nous nous sommes trompées sans doute parfois, mais somme toute je crois que nous avons fait du bon boulot.

Pas seulement nous, d'ailleurs: tout le monde, journalistes, employeurs et autres employés, a mis l'épaule à la roue pour que nos journaux soient les meilleurs possibles. Toi et et moi ne sommes plus là… d'autres continuent à accomplir ce merveilleux travail, et je les salue.

La passion

Je m’en voudrais de terminer sans rendre hommage à tes qualités personnelles et humaines, que j’ai découvertes et appréciées à mesure que je te connaissais mieux: fonceuse, persévérante, plutôt sûre de toi, parfois téméraire, tu es une passionnée dont les passions deviennent vite contagieuses.

Tu sais plaider ta cause et te montrer persuasive: défendant la section des arts comme une tigresse ses petits, tu es régulièrement montée au front, frappant à la porte du directeur de la rédaction pour obtenir de l'espace, des effectifs, afin que nous puissions mieux accomplir notre travail. Les employeurs n'ont bien souvent pas eu d'autre choix que de souscrire à tes demandes.

L'écriture

Dotée d'un solide sens de l'humour, tu sais te montrer attentive aux petits détails qui expriment les mouvements de l'âme humaine.

Tu possèdes à merveille l'art de saisir les nuances d'une émotion, qu'il s'agisse de la tienne ou de celle des autres, et de les exprimer avec une grande clarté teintée de poésie.

L’écriture est une part importante, sinon essentielle de ta vie, et en lisant ton "texte d’adieu" publié dans le journal et sur ton blogue, je retrouve toutes ces qualités qui sont les tiennes: justesse, sensibilité, sens de la nuance, générosité. Et suis sûre que tu mettras tout cela au service de projets qui te sont chers et que tu pourras enfin réaliser.

Fidèle et généreuse, tu sais surprendre ou rassurer ceux qui t’entourent. Tu es beaucoup aimée et entourée, sûrement parce que toi-même tu aimes beaucoup.

La mémoire

Bref, ma chère Christiane, de notre aventure commune je ne garde que de bons souvenirs qui me nourrissent encore aujourd'hui. À ton contact, je me suis enrichie (au sens figuré, bien sûr!) de plusieurs choses et surtout, de notre indéfectible amitié.

La vie qui bat

Bonne retraite, chère amie, je crois que tu as déjà compris, grâce au jeune Victor qui se pointe le nez au moment où tu quittes le journal, que la vie continue, que la vie qui veut vivre te tiendra encore longtemps occupée.

J’ose néanmoins te souhaiter de pouvoir ralentir quelque peu le rythme et prendre un peu de repos: tu verras, non seulement c’est faisable, mais c’est même agréable.

Denise Pelletier

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vendredi 1 mai 2009

L'Ensemble Bouffon a conquis les Français


L'Ensemble Bouffon - 2009
Jessy Dubé, Clément Tremblay, Marie-Claude Simard, Jean-René Lavoie
au lancement de l'album Le Passeur
© Photo Sylvain Dufour - Le Quotidien

L’Ensemble Bouffon est revenu de France avec un billet de retour pour 2010 dans les étuis des violons et d’une guitare.

Nos mousquetaires de la musique traditionnelle sont partis trois pour présenter à la Vieille France les chants de leurs ancêtres après quelques siècles dans les vents de quelques arpents de neige.

Une première escale à Olivet, le jeudi 26 mars, a suscité l’envie de les entendre plus encore, comme l’écrit Eric De Rhuiz, directeur des bibliothèques :

«Tout d'abord merci encore pour ce concert à Olivet si chaleureux et de m'avoir fait également partager un peu de votre musique en rythme !! Merci de m'avoir invité sur scène avec vous. J'écoute votre CD tous les jours et je ne m'en lasse pas. Mes préférences sont, même si cela est difficile tant l'univers est cohérent, pour Sunday river (superbe ballade) et J'ai dit oui pis y a dit non (connivence, humour et bonne humeur, ce qui vous caractérise à mon avis). [...] Voilà, nous nous occupons de vous trouver des dates pour votre venue 2010 en France.»

Deux jours plus tard, Clément Tremblay, Marie-Claude Simard et Jessy Dubé étaient accueillis à Angoulême, précédés par une promotion fort enthousiaste.

«L'ensemble Bouffon arrive spécialement du Québec en exclusivité», titrait le bulletin de nouvelle. «L'année 2009 sera un cru très spécifique avec la venue pour la première fois en France de l'ensemble Bouffon, un groupe musical de la région de Saguenay-Lac-Saint-Jean qui animera notre soirée de musiques traditionnelles du Québec, samedi 28 mars à la salle fêtes de La Couronne» explique Eliane Roy, la présidente de l'association La Couronne-le Québec Autrement. En négociation depuis plusieurs mois avec les responsables du groupe musical, la petite équipe de bénévoles du comité de jumelage a décroché «son exclusivité». Le groupe musical québécois fera l'aller-retour pour proposer «une veillée du bon vieux temps des premiers arrivants d'ancêtres qui savaient fêter» aux cousins couronnais. […] Passionné par les musiques traditionnelles du Québec, l'ensemble Bouffon a enregistré trois disques compacts. Dans son troisième opus de 2003, le groupe a ajouté des chansons apprises dans le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Sorti en février dernier, le dernier album de chansons est le résultat des cueillettes entreprises par les musiciens auprès des aînés de leur région. Le comité de jumelage couronnais a été créé en mai 1998, l'histoire de ce dernier est intimement liée à celle des douze échanges scolaires qui ont eu lieu entre 1990 et 2001. Ses objectifs étant de faire connaître au plus grand nombre le Québec. »

Conquête confirmée

Jessy Dubé et Marie-Claude Simard
Photo Philippe Rebeix - Sud Ouest


Le mardi 31 mars, le journal Sud Ouest racontait le passage remarqué de notre trio. «L’Ensemble Bouffon a conquis le public couronnais embarqué sous le charme de chansons, de musiques traditionnelles et même de danses, le tout agrémenté par d'histoires bien savoureuses venues du Québec, écrit le journaliste. Ce trio de la région du Saguenay, auteur de plusieurs albums, venait pour la première fois en France. Il est connu dans la Belle province pour son travail de recherche sur le patrimoine musical et la mise en valeur des musiques et chansons de sa région. Organisateurs ravis Quant à l'équipe organisatrice, elle est ravie. Ce concert, qui a été un vrai succès, lui a permis d'atteindre son objectif, à savoir faire connaître au public, le Québec, ses habitants et sa culture, le tout, bien sûr, dans l'optique de la défense de la francophonie.

Je n'ajouterai rien, sinon vous suggérer d'écouter Le Passeur. Rien de mieux pour comprendre pourquoi L'Ensemble Bouffon retournera en France en 2010.

Et pourquoi pas Musique traditionnelle d'Irlande, leur premier album, À cause, leur second, À cause d'eux, troisième opus dont on peut entendre un extrait, Par les temps qui courent, ici.

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