samedi 23 janvier 2010

Ecce Haiti



«Donne-moi ta main camarade. J'ai cinq doigts moi aussi.
On peut se croire égaux.»
Claude Nougaro




Photo Cyberpresse - Haïti janvier 2010

Il suffit de remplacer Bidonville par Piétonville et voilà une chanson très actuelle. La main tendue, chantée par Nougaro est aussi celle de Julie Dubois-Gravel qui a rassemblé les jeunes de la troupe d'Ecce Mundo et donné le coup d'envoi du spectacle bénéfice présenté le 28 janvier à la Saguenéenne. Avec le groupe Celtic Rythm et plusieurs autres artistes de la région ils danseront et chanteront: Ecce Haïti.



Sur le site Facebook- Spectacle bénéfice pour Haïti au Saguenay, Julie Dubois-Gravel écrit:

«Nous sommes tous touchés, de loin ou de près, par l’ampleur de la catastrophe qui touche Haïti depuis plus d’une semaine. Ayant moi-même vécu plus de quatre ans à Port-au-Prince, je cherchais, comme bien des gens, à mettre la main à la pâte pour leur venir en aide. L’idée d’organiser un spectacle s’est imposée d’elle-même. Il s’agit là d’une belle manière de démontrer une solidarité et d’envoyer un message d’espoir à ce peuple.»

Toute la population est donc invitée à assister à ce spectacle bénéfice le jeudi 28 janvier à 20 h à l’Hôtel La Saguenéenne. Le coût des billets est fixé à 15$. Des bénévoles seront sur place, tout au long de la journée, pour amasser les dons volontaires.»
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Photo Cyberpresse - Haïti janvier 2010

Autre lien :


http://74.125.113.132/search?q=cache:hFx6-cVrPwQJ:www.traitdemarc.com/+Ecce+Mundo+Ha%C3%AFti&cd=3&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

vendredi 22 janvier 2010

Théâtre du Saguenay : coup de théâtre!

Le 15 mai 2009, se réunissaient en conférence de presse, Vassilis Fasfalis président du TDS, Serge Simard ministre et le maire Jean Tremblay
© Photo Rocket Lavoir - Archives Le Quotidien


Depuis l'assemblée générale houleuse de la coopérative de développement culturel de Chicoutimi du 30 juin 2009, impossible de ne pas savoir que la salle Opéra cabaret urbain était en difficulté. (Voir ici)

Tellement en difficulté, que ce fameux mardi 30 juin 2009, les membres présents ont eu la surprise d'apprendre que le cabaret avait été vendu par le conseil d'administration présidé par Me Vassilis Fasfalis pour la somme symbolique de 1$ à une personne dont on n'a pas voulu, à ce moment-là, dévoiler le nom. La somme dérisoire se justifiait, expliqua-t-on alors, par le fait que cette vente allait permettre d'éponger le déficit de 188 000 $ du Théâtre du Saguenay (Notons que ce montant identifié s'inscrivait pour la fin de l'année financière 2008). Déficit lié directement aux tribulations entre le TDS et L'Opéra, dont la coopérative avait acquis 51% des parts, tandis que Robert Hakim, des Productions Robert-Hakim et, jusqu'en janvier 2010, directeur général du Théâtre du Saguenay en conservait 49%.

Les membres de l'assemblée n'avaient pas eu accès aux états financiers de l'année 2008 et encore moins à ceux de 2009 lors de cette assemblée, car le Conseil d'administration avait omis de tenir une assemblée générale annuelle en 2008, comme prévu dans les règlements de la compagnie, article 28 :

«28. Assemblée annuelle
Dans les quatre mois qui suivent la clôture de chaque exercice social de la coopérative, ses membres doivent être convoqués en assemblée annuelle pour prendre connaissance du rapport annuel, statuer sur la répartition des trop-perçus annuels, élire les administrateurs, nommer le vérificateur et se prononcer sur toute autre question concernant l'association.»

Pierre Mazurette, président du Théâtre du Saguenay
© Photo Rocket Lavoie - Le Quotidien


Dans un article publié par le Quotidien le 15 janvier dernier, Louis Tremblay écrit : «Président de la coopérative du Théâtre du Saguenay depuis seulement novembre dernier, Me Pierre Mazurette peine toujours à suivre les méandres financiers qui ont amené l'organisme de diffusion de spectacles à accumuler une dette de 275 000 $ dans le cabaret urbain l'Opéra, dont la coopérative détenait 51 % des parts. Président de la coopérative du Théâtre du Saguenay depuis seulement novembre dernier, Me Pierre Mazurette peine toujours à suivre les méandres financiers qui ont amené l'organisme de diffusion de spectacles à accumuler une dette de 275 000 $ dans le cabaret urbain l'Opéra, dont la coopérative détenait 51 % des parts.»

Le 19 janvier, le journaliste précisait ce qui suit : «Jusqu'à maintenant, et selon les nombreuses informations recueillies par Le Quotidien, le Théâtre du Saguenay a engagé plus ou moins 300 000$ dans l'Opéra. Cette entreprise risque d'être mise en faillite d'ici les prochains jours puisque la relance a échoué. La coopérative, qui devait récupérer une partie de ses investissements avec la vente de l'Opéra, risque donc de tout perdre dans l'aventure. Le FIER du Saguenay-Lac-Saint-Jean, un organisme subventionné à 66% par Québec et qui a agi comme institution financière dans le projet, a récupéré seulement 40 000$ des 355 000$ investis au départ. Les administrateurs cherchent à comprendre pourquoi la situation s'est détériorée de la sorte. Il y a aussi certains éléments à expliquer. Alors que la coopérative avait vendu l'entreprise en juin et n'avait donc plus d'obligation, deux versements totalisant 30 000$ ont été faits pour renflouer les coffres de l'Opéra avec des chèques du Théâtre du Saguenay.»

En complément, le journaliste et chef de la Section des arts du journal Le Quotidien, Daniel Côté cite le fiscaliste André Salesse qui rappelle aux élus de Saguenay que : «Depuis quatre ans, la coopérative est gouvernée par la ville. C'est celle-ci qui a nommé Vassilis Fasfalis, puis Pierre Mazurette, à la présidence. Elle a aussi fait en sorte que des gens quittent le conseil d'administration et que d'autres y soient intégrés. Maintenant que ça va mal, il ne faut pas chercher ailleurs. Ce sont les hauts dirigeants qui sont responsables ", argue le fiscaliste en faisant allusion, entre autres, à la mairie.»

Finalement, aujourd'hui 22 janvier, Louis Tremblay divulgue de nouveaux chiffres : «Dans les états financiers vérifiés par le comptable Albert Lemieux, le Théâtre du Saguenay accusait un déficit à la fin du mois de juin. Jusqu'à maintenant, et les chiffres n'ont jamais été contestés, l'aventure de l'Opéra a englouti au moins 600 000$ dont une bonne proportion provient des contribuables de Saguenay et des Québécois en général. Le budget de Saguenay pour le Théâtre du Saguenay est passé de 90 000$ par année à un peu plus de 160 000$ au cours des deux dernières années.»


En conclusion

Plus on apprend sur cette saga incroyable, plus on sait que l'on ne sait pas.

Si ce n'est que la population de la RÉGION du Saguenay peut compter sur son diffuseur majeur. De 1974 à 2005 sa gestion a été saine et efficace. Au point qu'en 2005, la directrice générale Louise Beaulieu a reçu le Prix Reconnaissance décerné par RIDEAU. Ce prix lui a été octroyé «pour souligner ses qualités de gestionnaire efficace et d'habile négociatrice qui a su, au fil des ans, communiquer sa passion et exercer un leadership incontestable dans sa communauté et son milieu professionnel.»

Le ministre Jean-Pierre Blackburn
en compagnie de Robert Hakin
coiffant un texte d'Anne-Marie Gravel
publié le 29 mars 2009
© Photo Sylvain Dufour - Le Quotidien

En 2005, le Conseil d'administration, présidé par Vassilis Fasfalis, engageait Robert Hakim pour succéder à Louise Beaulieu.

Pour l'avenir du Théâtre du Saguenay et la réputation du milieu culturel et artistique du Saguenay, l'enjeu est important. Les membres de la Coopérative de développement culturel doivent accroître leur nombre et retrouver leur souveraineté au sein d'un organisme qui a su nous servir avec honneur pendant plus de 30 ans. S'il en est qui veulent juger, ils ne peuvent occulter trois décennies.

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mercredi 20 janvier 2010

Du sport???


Faudra-t-il que quelqu'un meure?




Lu hier dans la Presse, ce commentaire de Patrice Lagacé dont je cite un extrait : «Ça se passe dans un match entre les Huskies de Rouyn-Noranda et les Remparts de Québec, dimanche, à Rouyn. Un joueur des Huskies, Patrice Cormier, saute sur la glace et se place sur la trajectoire de Mikaël Tam, en zone neutre. Tam fonce vers le territoire des Huskies. Il n’a pas la rondelle. Au moment de croiser le joueur des Remparts, Cormier lève le coude. Un coup vicieux, soudain, inutile et dangereux à la tête, qui stoppe la course de Tam violemment. Tam tombe et, scène terrible, entre en convulsions.»

La Ligue de hockey junior majeur du Québec devrait faire connaître ce vendredi après-midi la sanction disciplinaire qu’elle imposera à Patrice Cormier. En attendant, il a été suspendu indéfiniment par la LHJMQ.

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dimanche 10 janvier 2010

Mano Solo : adieu notre ami

Ce 10 janvier 2010, Mano Solo est mort.
Ce 10-01-10... un autre départ.
Y'en a marre!!!


«Tant que quelqu'un écoutera ma voix, je serai vivant»




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Quelques liens

http://www.lemonde.fr/carnet/article/2010/01/10/le-chanteur-mano-solo-est-mort_1289854_3382.html

http://www.francesoir.fr/musique/2010/01/11/mano-nous-laisse-en-solo.html

http://www.matin.qc.ca/articles/20100110152200/chanteur_mano_solo_est_decede.html




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jeudi 7 janvier 2010

Louis Lacroix : anorexie culturelle


Les trois albums de Lhasa de Sela



Êtes-vous de l'entourage de Louis Lacroix?

Vous a-t-il demandé, le 5 janvier dernier, si vous connaissiez Lhasa de Sela? Car il semble que cela ait été toute la recherche professionnelle de l'animateur qui «anime» les ondes d'une station de radio de Québec.

Hier sur Facebook, la comédienne Marie Villeneuve nous a fait part de son indignation à l'égard des propos de cet animateur. Charles Messier nous en propose l'écoute sur youtube :



Depuis, les commentaires s'accumulent sur Facebook et dans certains blogues. Le comédien Michel Savard a créé le site :
Lhasa : pour des excuses publiques de Louis Lacroix

où de nombreuses personnes s'expriment. On peut regretter que plusieurs, dans la forme surtout et dans le fond souvent, se retrouvent tel celui qu'ils dénoncent. Mais ces réactions ont raison d'être. Il est inadmissible qu'une personne ayant le privilège d'accéder à la parole publique se permette d'aborder un sujet sans avoir fait «son travail», c'est-à-dire, s'informer lui-même afin de savoir de quoi et de qui il parle.

Il n'y a pas de honte à ne pas connaître tous les artistes de la planète. La honte, est d'avoir manqué de respect envers ses auditeurs et envers l'artiste concernée, Lhasa de Sela, en n'effectuant pas «la recherche» nécessaire afin de connaître le sujet de son propos et donner à son public une information éclairée et pertinente. Pour ajouter à la bêtise ou à l'injure, l'animateur a fait jouer un extrait de quelques secondes (fort bon d'ailleurs) d'une interprétation de Lhasa, pour conclure par une «critique» de son cru et se moquer de l'artiste décédée.

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Louis Lacroix présente ses excuses

Louis Lacroix
© Photo archives Le Soleil

Les nombreuses réactions ont incité Louis Lacroix à s'excuser. Sa lettre, lue sur les ondes de FM 93,3 et livrée sur le site internet du poste de radio, a ensuite été publiée par Mathieu Boivin du journal Le Soleil cet après-midi sur Cyberpresse.(ici)
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dimanche 3 janvier 2010

2010

2010, page blanche d'une nouvelle année déjà si riche de l'intensité de 2009.

Mes bras se sont ouverts encore plus grands pour y accueillir de nouvelles tendresses.

Avril : ce fut d'abord Victor aux yeux immenses, regard de conquérant qui cherche avec tant de détermination à se tenir debout. Magnifique enfant au rire si entier qu'il nous captive… et nous capture le cœur.

Décembre : ce furent Hugues et Alix, nos jeunes étudiants Français, au charme conquérant qui ont si bien intégré la famille qu'on ne sait pas lesquels ont adopté les uns et les autres.

Mais si grande fut la fête, l'adieu à 2009 comptait aussi sa part de deuils récents. Rita, la grande amie qui célébrait toujours avec nous l'arrivée du Nouvel An, et Jacques, notre frère aîné qui a tant investi sa vie dans le Souvenir.

Tonnent au loin le bruit des bombes et des cris de haine et de douleur. Je ne suis pas indifférente à ce qui se passe sur la planète. J'ai cependant conscience que le dernier jour et le premier jour n'étaient peuplés que par les occupants de mon cœur. Ils sont ma réalité.