dimanche 26 juillet 2009

Le médecin malgré lui du théâtre 100 Masques

Alexandre Larouche, Mélanie Potvin, Marc-André Perrier,
Émilie Jean, Pierre Tremblay, Jérémie Desbiens, Martin Giguère

Le Médecin malgré lui - Le Théâtre 100 Masques
© Jeannot Lévesque- Photo Sylvain Dufour

Vent de rire et de fraîcheur a soufflé sur Chicoutimi. Hier soir, la petite salle Murdock, toute de noir vêtue, s’égayait des répliques piquantes d’un Sganarelle (Pierre Tremblay), médecin malgré lui et fort aise de l’être lorsque les écus sonnant ont remplacé les coups de bâton frappant.

Mélanie Potvin (Martine), Pierre Tremblay (Sganarelle)
Le Médecin malgré lui - Le Théâtre 100 Masques
© Jeannot Lévesque- Photo Sylvain Dufour

Pour célébrer son dixième anniversaire, le Théâtre 100 Masques s’est offert une farce de Molière comme une récréation où pouvoir utiliser tous les jeux de scènes possibles, s’amusant de la forme plutôt que d’en interroger le sens. L’un n’excluant pas l’autre, mais ouvrant le jeu de scène à des pirouettes physiques et verbales parfaitement inutiles si ce n’est d’y prendre plaisir à le faire autant qu’à le voir faire.

Tout commence devant les rideaux clos, alors que trois hommes en noir vont nommer un à un les 67 donateurs de cette production estivale afin de les remercier. Évitant un protocole fastidieux, ils secondent une comédienne, extirpée d’une malle transformée en minuscule scène, qui, pour chaque nom et profession nommés, déclame une citation appropriée puisée dans les textes de Molière. Toute une lecture des pièces de cet auteur pour en extraire «la» phrase se mariant le mieux avec la fonction du mécène. Un feu roulant, très théâtral, donnant le ton à ce qui va suivre.


Christian Ouellet, metteur en scène et comédien
Ici dans une scène de La Cerisaie - Les Têtes Heureuses
© Jeannot Lévesque


La mise en scène de Christian Ouellet est toute en vivacité. Les trois actes de la pièce Le Médecin malgré lui vont se dérouler tambour battant. Pas d’interruption entre les scènes qui changent de lieu aussi simplement que défile un drap sur une corde à linge. Double draps sur lesquels on a peint l’intérieur d’un riche salon.

Ingéniosité, rythme, mouvements et verbes. Rien ne manque dans ce jeu débridé aux accents incroyables soutenant un texte adapté de façon à assurer une sorte de concomitance entre la langue classique du temps de Molière et la langue vernaculaire de milieux québécois.

Alexandre Larouche (Léandre), Émilie Jean (Lucinde)
Le Médecin malgré lui - Le Théâtre 100 Masques
© Jeannot Lévesque- Photo Sylvain Dufour

Le propos de Molière trouve échos auprès du public saguenéen fort réjoui des tirades échangées sur le mariage, la médecine et l’amour. La salle était petite, mais elle était pleine. Le théâtre 100 Masques aura joué plusieurs soirs à guichet fermé. Une bien agréable soirée… Trop vite passée s’étonnait mon voisin qui doutait avoir assisté aux trois actes.

Un bon choix du metteur en scène que ce rythme soutenu, sans doute très exigeant pour les comédiens qui ont su maîtriser la difficulté que représente (du moins je le crois) la grande proximité du public, en raison de l’espace dévolu à ce théâtre.


Marc-André Perrier (Valère), Martin Giguère (Géronte),
Jérémie Desbiens (Lucas)
Le Médecin malgré lui - Le Théâtre 100 Masques
© Jeannot Lévesque- Photo Sylvain Dufour

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Dario Larouche - Théâtre 100 Masques
Directeur général et artistique depuis 2007
© Jeannot Lévesque

Le Théâtre 100 Masques (TCM) a été fondé par Sophie Larouche, Maryse Lavoie et Magalie Roy en 1999, alors étudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi, afin d’offrir des opportunités d’emplois à la relève, principalement issue du baccalauréat interdisciplinaire en arts de l’UQAC, et ainsi l’encourager à demeurer dans la région.
(Source : www.théâtre100masques.ca)


Organisme sans but lucratif incorporé en 2004, Le TCM a produit, entre autres, Andromaque de Jean Racine, Fin de partie de Samuel Beckett, Les Nuits Blanches de Dostoïevski, Les précieuses ridicules, de Molière et La Serva Amorosa, de Carlo Goldoni et plusieurs œuvres d’auteurs de la région, dont l’actuel directeur général et artistique Dario Larouche.

En 2005, le Théâtre 100 Masques reprend les ateliers de théâtre auprès des jeunes, activités que tenait le Théâtre L’Eau-Vive (issu du théâtre Le Frou-Frou). Les ateliers et camps intensifs tenus par des professionnels de la scène saguenéenne.

«Depuis 2007, la mission du Théâtre 100 Masques consiste à développer un espace de recherche actif axé sur l’exploration de la forme théâtrale et/ou de la théâtralité… En d’autres termes, il s’agit d’un parti pris marqué pour le metteur en scène et le langage de la scène.»
(Source : http://theatre100masques.blogspot.com/)


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vendredi 24 juillet 2009

J'irai voir Le Médecin... malgré lui

Ayant appris mon nouvel état de «vacancière à jamais», quelqu’un me demande, inquiet comme devant une personne en deuil :

- Que vas-tu faire maintenant?


- Trouver le temps de ne rien faire, ai-je répondu.

Car c’est bien cela le plus difficile.

Quoique, je ne trouve pas non plus le temps de faire tout ce que je voudrais. Je croyais ne rien manquer des moments magiques qui ont lieu tout l’été au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Je pense au Rastel à la Pulperie, aux concerts de la cathédrale, à Rosalie à Sainte-Rose-du-Nord, aux pièces de théâtre un peu partout et à plusieurs autres spectacles. MAIS je ne manquerai pas la nouvelle production du théâtre 100 Masques, qui se termine déjà ce dimanche 26 juillet, à la salle Murdock de Chicoutimi.

À Chicoutimi - Salle Murdock
Le médecin malgré lui de Molière
Une production du Théâtre 100 Masques


Je viens de réserver. Ouf! Il était temps. C’est complet ce soir (vendredi) et les réservations vont bon train pour les deux dernières représentations. Vivement demain!

Pierre Tremblay - Sganarelle
Le médecin malgré lui - Molière
Théâtre 100 Masques © Photo Alexandre Larouche

J’ai un plaisir fou à anticiper l'intensité d’une telle soirée. Lorsque, il n’y a pas si longtemps, assister à un spectacle se disait «travailler», j’aimais… Tout en appréhendant la possibilité que la critique pourrait être déçue et, par ricochet, décevoir à son tour l’espoir de ces artistes ayant tout investi d’eux-mêmes dans leur performance. Aujourd’hui, je m’abandonne à la joie de céder à ma propre passion d’un art. Advienne que pourra, même si je sais que mes doigts ne résisteront pas à danser leur opinion sur le clavier. Ce ne sera pas une obligation, mais un débordement.

Cette production du Théâtre 100 Masques, mise en scène par Christian Ouellet, a reçu bien des éloges, comme on peut lire sur le blogue de Denise Pelletier, ici et Patricia Rainville dans le Quotidien du 18 juillet 2009.

Le Quotidien - 18 juillet 2009 - page 23
Article disponible sur nouveau.eureka.cc

jeudi 23 juillet 2009

Savoir s'entourer

Un petit clin d'œil à un de «mes» photographes, Rocket Lavoie, membre de l'équipe de Jeannot Lévesque, chasseurs d'images pour le Progrès du Saguenay.


Je n'ai pu résister à la tentation de démontrer à quel point
Rocket excelle dans l'art de s'entourer.

© Jeannot Lévesque photographe - Rocket Lavoie

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mardi 14 juillet 2009

La passionara d'Ecce Mundo


Eduardo Lopez et Julie Dubois-Gravel
Ecce Mundo 2 Passionara - Passion Tango
© Jeannot Lévesque - Photo Sylvain Dufour

Pour sa dixième année de représentation, Ecce Mundo a mué avec superbe. La passionnara d’Ecce Mundo est incontestable. Oui, tout est passion dans cette revue musicale unique, présentée à Chicoutimi.

Chaque année, on s’étonne de constater la performance de ces jeunes dansant les pas d’une humanité en évolution. Explosion de sons et de couleurs empreintes de la diversité des cultures à travers les temps! S’il est un spectacle universel par excellence c’est bien celui-ci. Universel par sa conception, par son contenu autant que par ce langage des mouvements, des sons et des costumes.

La Bielorussie
Ecce Mundo 2 Passionara
© Jeannot Lévesque - Photo Sylvain Dufour

J’aime les excès joyeux. Les belles folies qui nous embrasent le cœur et l’esprit dans l’euphorie d’un moment d’exception. C’est ma règle de vie. Les grands moments se célèbrent par un geste un peu fou. À l’heure de mon «retrait» du quotidien journalistique je me suis dit : je m’offre le traitement VIP d’Ecce Mundo 2 et j’y convie mon amoureux et deux amis afin qu’ils découvrent cette production d’envergure qui m’enchante depuis si longtemps. L’heure était propice : nouvelle page de vie et spectacle renouvelé.

Ecce Mundo 2 Passionara
© Jeannot Lévesque - Photo Sylvain Dufour

C’est ainsi que, pour la première fois, je me suis assise dans la première rangée de la salle. Et, sans bémol, j’avoue en avoir eu plein la vue. La proximité s’est révélée une expérience particulièrement intéressante, percevant l’intensité de l’effort, de l’émotion. L’éclat du plaisir dans les yeux, l’insidieux soupçon de crainte dans la difficulté d’un mouvement et la fierté perceptible effleurant le sourire.

Ecce Mundo 2 Passionara
© Jeannot Lévesque - Photo Sylvain Dufour

Ecce Mundo 2 amplifie les forces de la première production, attaquant le premier mouvement avec plus de dynamisme. L’introduction, à la fois sobre et moderne, résume les temps confondus en complicité avec une musique intemporelle dans son essence. Comme si les sons et les mouvements s’inspiraient en crescendo de la science acquise de tout ce qui s’est fait depuis 2000 ans.

La fête médiévale est un moment d’exubérance, d’éclatement acrobatique où Philippe Dufresne livre une démonstration impressionnante de souplesse.

Précédant le menuet, nettement amélioré, on a gardé le numéro de chant de Farinelli. Bien exécuté. Mais peut-on questionner le maintien de ce choix? Surtout qu’il est livré dans une tonalité qui ne crée pas l’illusion de la voix du célèbre castrat, mais impose toute la féminité de la soprano. C’est malgré tout l’occasion de redécouvrir la voix de Sonia Simard, plus ample, plus pleine qu’elle ne l’a jamais été, plus épanouie. On lui doit d’ailleurs un très beau duo vocal avec Keven Lemay dans Heure exquise.


Ecce Mundo 2 Passionara
© Jeannot Lévesque - Photo Sylvain Dufour




Ce que j’appelle la danse de Shiva Nâtarâja
Ecce Mundo 2 Passionara
© Jeannot Lévesque - Photo Sylvain Dufour

À souligner l’incursion en Orient, avec ce que j’appelle la danse de Shiva Nâtarâja. Danse étrange et spectaculaire, comme les costumes de Biélorussie et comme le solo de flamenco dansé par la flamboyante Julie Lévesque. Je demeure une inconditionnelle de Fougueuse passion avec l’inoubliable duel entre énergie irlandaise et flamme latine du numéro Firedance (Marie Breatnach). Mais je retiens, ente tous, le tango très expressif et d’une intense sensualité réunissant Eduardo Lopez et Julie Dubois-Gravel. Un duo de feu où le geste rend éloge à la passion accentuée par le regard sans retenue dont le danseur couvre sa partenaire.

Eduardo Lopez et Julie Dubois-Gravel
Ecce Mundo 2 Passionara - Passion Tango
© Jeannot Lévesque - Photo Sylvain Dufour


Eduardo Lopez et Julie Dubois-Gravel
Ecce Mundo 2 Passionara - Passion Tango
© Jeannot Lévesque - Photo Sylvain Dufour

Tous ces numéros se suivent à un rythme rapide. Pas de temps mort. Tout est vivacité et maîtrise. Incluant les éclairages qui s’intègrent au spectacle comme partenaires actifs.

Plus près d’eux que je ne l’ai jamais été, j’ai été frappée par la qualité du maquillage. Sans tomber dans le piège des traits soulignés de façon outrancière, ils sont mis en valeur, accentués oui, mais sans excès.

Autre plaisir de cette soirée du 10 juillet, le retour de Sylvia Louis, la magique acrobate du tout premier Ecce Mundo de l’An 2000. Toujours aussi spectaculaire et gracieuse, que ce soit sur cerceau ou sur drapé aérien.



Sylvia Louis - Farewell (Apocalytica)
Ecce Mundo 2
Passionara
© Jeannot Lévesque - Photo Sylvain Dufour

Sylvia Louis - Farewell (Apocalytica)
Ecce Mundo 2 Passionara
© Jeannot Lévesque - Photo Sylvain Dufour

Ecce Mundo 2 : Passionnara, un spectacle conçu par Ariane Blackburn, des numéros créés par des jeunes chorégraphes d’ici, interprétés par des jeunes artistes étonnants. Une envolée musicale professionnelle produite, réalisée et présentée dans une galaxie si près de chez vous…
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Pour compléter, un très bon compte-rendu de ce spectacle de Patricia Rainville, publié dans Le Quotidien du 11 juillet 2009.

Ecce Mundo 2 - Texte de Patricia Rainville
© Le Quotidien
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Note : Les photos de Sylvain Dufour, publiées sur ce blogue grâce à la permission gentiment accordée par Jeannot Lévesque photographe, ne concernent que des numéros de la première partie du spectacle Ecce Mundo 2 - Passionara, excepté celles de Passion Tango.

mercredi 8 juillet 2009

Petit bonheur

Victor Laforge - 10 semaines

Un mercredi de soleil. Le sourire de mon petit-fils sous les yeux. Et bientôt l'odeur du pain, pétri à la main ce matin, embaumera la maison heureuse.

Petits bonheurs à profusion. Belle vie!

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jeudi 2 juillet 2009

De la tentation totalitaire délivrez-nous

Si imparfaite soit-elle la démocratie demeure actuellement la meilleure façon d’administrer le pouvoir. Force est de constater que certains conseils d’administration assimilent mal ce système qui exige l’écoute et le respect des voix exprimées.

Au printemps dernier, un président d’organisme culturel s’est octroyé le pouvoir absolu d’un choix douteux auquel se sont silencieusement soumis les membres du conseil d’administration. J’en ai suffisamment parlé ici et .

Il y a quelques jours à peine, un autre conseil d’administration, celui de la Coopérative de développement culturel de Chicoutimi fondée en 1974, mieux connue sous le vocable Théâtre du Saguenay, a manifestement renié les droits de certains de ses membres en leur adressant une lettre pour les dissuader de ne pas se présenter à l’assemblée générale annuelle du 30 mai dernier à La Baie. Dans Le Quotidien du mardi 30 mai, texte de Stéphane Bégin, et sur les ondes de Radio-Canada, on peut prendre connaissance de ce fait.



Le Quotidien, mardi 30 juin - Stéphane Bégin

Finalement, c’est heureux!, les membres de la coopérative, présents à l’assemblée générale ont renversé la décision d’exclusion prise par le Conseil d’administration (via une réunion téléphonique de certains administrateurs et non pas de tous) en raison de l’opposition affirmée de ceux-ci à l’égard de la rénovation de l’auditorium Dufour. Le président Vassilis Fasfalis a été sévèrement blâmé et les membres ont dénoncé l’incohérence du CA.

«Les membres de la Coopérative de développement culturel de Chicoutimi qui gère le Théâtre du Saguenay exigent des comptes. En assemblée générale annuelle, mardi soir, ils ont accusé le conseil d'administration, et son président Vassilis Fasfalis, de manquer de transparence, de cohérence et d'honnêteté. Certains ont même qualifié le CA "d'organisation boiteuse ayant d'importants problèmes de gouvernance". Ceux-ci ont été priés de consulter leurs membres avant de prendre position en leur nom», lit-on dans Le Quotidien de ce jeudi 2 juillet.

Enfin! Peut-on espérer que la population concernée et active dans le domaine culturel reprenne vraiment sa place. Les gens élus ou nommés à la direction des organismes culturels sont les mandataires des décisions que prennent ceux qu’ils représentent. Ils n’ont d’autre pouvoir que celui qui leur est prêté. Lorsqu’on se soumet, lorsqu’on se laisse bâillonner ou que l’on s’abstient d’agir, on cautionne. L’inaction d’un peuple est le meilleur allié de la dictature… Ou, à défaut, de l’incompétence.

Plusieurs personnes, présentes à cette assemblée, ont eu la gentillesse de répondre par courriel à ma demande d’information concernant cette assemblée que l’on décrit houleuse et qui a duré 4h30.

Outre le reversement de l’exclusion de Me André Salesse et des musiciens à l’origine d’une pétition en faveur d’une salle de concert, Éric Dufour et Marie Gilbert Thévard – ces deux derniers ont assisté à l’assemblée générale - voici plusieurs points majeurs que confirment les multiples témoignage qui m’ont été adressés depuis hier :

- Motion de blâme à l’égard du président Fasfalis pour la gouvernance du Théâtre du Saguenay.
- Annonce surprise de la vente du Cabaret urbain Opéra au montant d'un dollar. Le nom de l’acheteur n’a pas été dévoilé.
- Opération déficitaire influant sur une perte nette (180 000$ avance Le Quotidien) pour l’exercice finance se terminant le 30 juin 2008.Le montant est difficile à déterminer, aucune copie des états financiers n’était disponible pour les membres. Rappelons qu’il n’y a pas eu d’assemblée générale annuelle de la Coopérative (Théâtre du Saguenay) en 2008.
- Élection de cinq nouveaux administrateurs, mandat de trois ans, dont un employé du Cégep de Chicoutimi occupant un poste de gestion et Éric Dufour du Conservatoire de musique.
- Demande la tenue d’une assemblée générale spéciale des membres dans les plus brefs délais concernant le projet de la salle de spectacle. L’aval de la majorité des membres de l’assemblée sera requis pour tout projet de salle de spectacle (spectacle-multifonctionnelle-de concert, ou autre dénomination)
- Rendre disponible rapidement les règlements généraux (à jour) et les copies des états financiers au 30 juin 2008.


Porte-parole habilité du Conseil régional de la culture, la conclusion de Lucien Frenette est éloquente. Il m’écrit : « À titre de directeur général du CRC, j'assiste à chaque année à plusieurs assemblée générale annuelle (AGA) de différents organismes (Pulperie, Maisons des Bâtisseurs, Chambres de commerces, ATR, Langage Plus, CLD, etc.) et je peux vous dire que le TDS, qui gère un budget de près 1,6 million, ne rencontre pas les exigences requises en matière de gouvernance et de respect envers ses membres.»

Salle de spectacle

Récemment, sur les ondes de CBJ, Jean-Pierre Girard invitait mon confrère, le très informé journaliste Daniel Côté, pour tenter de brosser un portrait de la «saga salle de spectacle». Je l’ai retrouvé sur Youtube.


Entrevue de Jean-Pierre Girard à CBJ
avec Daniel Côté, journaliste au Quotidien


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Et pour mémoire, voici un document souvenir
qui nous a fait rêver en 2005.