mercredi 31 décembre 2008

Adieu 2008


Devant La Maison heureuse, neige sur l'arbre aux oiseaux

Lorsque je me suis éprise de la vie, j’ignorais qu’elle allait se transformer en cheval fou, galopant bride abattue au fil des ans.

«Le temps passe trop vite» disaient mes père et mère à leur huitième décennie, oubliant avoir sermonné ma jeunesse impatiente disant : «Tu as tout le temps pour cela… Tu as toute la vie devant toi.»

Eh! Bien non, je ne l’ai pas eu le temps. J’ai voulu l’étreindre pour mieux le retenir. Il a toujours filé, insaisissable comme le vent gonflant les voiles de mon voilier. Je sentais sa présence. Une force me propulsant vers demain, orgueilleuse de fendre les eaux de ma vie vers les continents de mes passions.

Terre… Terre, crient aujourd’hui les moussaillons de ma descendance, ignorant que je ne veux pas vraiment y aller… en cette terre. Je veux pousser plus loin, être une mer sans fin, une mère sans limite.

L’humain voyageur arbore sur ses valises les vignettes des pays visités. Les souvenirs de mes traversées tumultueuses et de mes escales en ports d’attache toujours temporaires ont laissé des traces; ils collent à ma peau comme les coquillages à la coque des navires. Pas question d’en retirer un seul. Ils sont mon histoire.

Avec regret, je dis adieu : Adieu 2008.

Avec gourmandise j’ouvre les bras à 2009. Bienvenue 2009. Viens, que je t’enlace!


Le regard du père


Ariel regarde sa fille Élika


Noël 2008
Le regard d'un père sur sa petite fille.
Toute la tendresse.
La beauté.

Élika apprend l'amour.

Qu'est la crise économique à côté de cela ?

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jeudi 11 décembre 2008

Épreuves du temps d'André Boucher


© Photo André Boucher - Épreuves du temps





Condensé du reportage publié dans le Progrès-Dimanche
Les Arts, dimanche, 30 novembre 2008, p. 34

Livre d'art Épreuves du temps
André Boucher sublîme ce qui est



© Photo André Boucher - Épreuves du temps


Par Christiane Laforge

L'œil aiguisé du photographe de presse, jadis au journal Le Soleil, a su voir l'œuvre du temps. Là où nous serions si nombreux à ne percevoir qu'usure et délabrement, André Boucher a saisi la beauté cachée sous les «Épreuves du temps».

Surfaces ridées, craquelées, couches de couleurs superposées se soulevant comme pelures qu'il a encadrées dans l'objectif pour n'en retenir que l'essentiel.

Le temps est un artiste. On le constate au regard de ce livre de photographies, lancé en octobre dernier lors de l’inauguration d’une importante exposition sur ce thème qui se termine ce 30 novembre au Centres des arts contemporains du Québec, à Montréal.



© Photo André Boucher - Épreuves du temps

En 1995, le fondateur du Groupe Image, devenu photographe indépendant au service des arts et des médias, publie un premier ouvrage au titre interrogatif et précurseur? : «Est-ce que quelqu'un a remarqué quelque chose?» Lui, certainement!

En 2002, le Salon d'automne international des Beaux-arts de Montréal, rend hommage à la qualité de son travail et lui décerne une médaille d'or pour «Pelure de fer». Il était l’unique photographe parmi une cinquantaine d’exposants à cette biennale internationale.

À 57 ans, ce Saguenéen d'origine, présente le fruit de quinze années de recherches, dans un livre étonnant, à rendre jaloux les peintres en quête de formes et de couleurs exceptionnelles.

«Épreuves du temps» est un recueil de photographies sur l'érosion d'un environnement urbain qu'il nous invite à regarder autrement.



© Photo André Boucher - Épreuves du temps


André Boucher est perçu par certains comme un photographe impressionniste. Si l’on conçoit que l'impressionnisme se caractérise «par une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes plutôt que l'aspect stable et conceptuel des choses», le terme convient à son approche photographique qu’il résume superbement : «Créer pour capter l'instant magique qui se livre, se révèle pour sublimer ce qui est, témoigner de ce qui fut. Créer pour laisser une trace, quelques grains de lumière et un peu de son âme derrière soi.»

Le livre

À la découverte du livre «Épreuves du temps», la surprise est totale. À moins d'être familier avec le travail du photographe André Boucher, on se convainc de feuilleter un livre d'art représentant les toiles d'un peintre.

Christine Leroy, qui signe le texte de présentation, l'exprime très bien: «Oscillant entre abstraction et figuration, impressionnisme et automatisme, la photographie d’André Boucher surprend malgré elle, emprunte un langage pictural qui nous confond. Elle se joue des limites, du temps, de l’histoire de l’art et des hommes, pour leur livrer, dans une éclatante métaphore chromatique, le devoir de vigilance.»

Voir au-delà

À défaut d'avoir pu visiter son exposition «Épreuves du Temps» qui se terminait le 30 novembre dernier au Centre des arts contemporains du Québec, le livre offre une alternative des plus séduisantes. L'œil est confondu. S'agirait-il de peintures qu'on ne serait pas moins curieux de tourner les pages pour découvrir tout un monde de formes et de couleurs. Savoir regarder. Dépasser l’apparence pour voir au-delà. André Boucher ne pratique pas uniquement l’art de la photographie, mais aussi l’art de regarder. Derrière sa lentille, il montre le chemin d’inattendu.

Sans doute passerions-nous à proximité de ces surfaces, murs ou portes, bois ou métal - on ne peut pas nommer «la chose» - sans y voir plus que la corrosion des jours. André Boucher a choisi de s'en approcher, captant les strates révélatrices de toute une histoire à deviner.

Il le dit lui-même : «Je cherche l'inédit, l'inattendu, l'éphémère, le viscéral, les textures et les couleurs qui deviendront intemporelles avec une dimension insoupçonnée.»



© Photo André Boucher - Épreuves du temps

Œil de maître

Dans certaines photographies, on pourrait prétendre voir un paysage, grand ciel bleu dominant une plaine désertique où la verdure peine à s'étendre. Pour d’autre, une parcelle d’un tout plus grand dont l’absence de forme à reconnaître cède le pas devant l’abstrait où tout demeure en équilibre, comme la toile réussie d’un maître peintre.

Sillonnant les rues de Montréal ou s'échappant sous le soleil de la Havane, le regard du photographe s'attarde sur les surfaces dont il cerne les effets résultants du temps, sa durée comme ses intempéries et son soleil.

«L'artiste nous livre une vision très personnelle, un regard unique et pourtant empreint d'universalité, une œuvre métissée et multiple entre accent zen et expression baroque, nordicité et exubérance tropicale, faisant écho à la diversité du monde», conclut Christine Leroy.

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Entretien avec André

Devant les œuvres exposées du photographe André Boucher ou même les reproductions de son livre «Épreuves du temps», les spectateurs, même des professionnels de la peinture, sont mystifiés, croyant admirer des peintures. Armand Vaillancourt ne s’y est pas laissé prendre. «C’est un des rares, constate André, ajoutant, mais je ne fais pas cela pour mystifier. C’est un problème de perception. Ma perception. Je photographie les ravages du temps sur le bois ou le métal comme on fait de la récupération. Je vois la beauté.»

Évoquant Cuba où il a mitraillé des lieux vétustes, il raconte : «Pour moi, c’est un paradis. Pour eux c’est un cauchemar. Finalement, ils se rendaient compte que je trouvais beau leur environnement.»

À sa manière de regarder, André Boucher réconcilie l’âge et ses rides. C’est toute l’histoire d’une vie qu’il saisit dans l’objectif de l’appareil photo.

Du vol à l’envol

Après ses études au Cégep de Jonquière et quelques semaines d’apprentissage au Progrès-Dimanche en 1972, André Boucher hésite entre rester pour la naissance du nouveau journal Le Quotidien, né en octobre 1973 et un poste de photographe de presse au Soleil de Québec. Admirateur de Don McCullin, il préfère l’esthétisme du sujet que la contrainte conventionnelle du fait divers. Ses confrères le surnomment «Le poète aux vertes espérances».

Le vol de tous ses appareils de photo, au début des années 1980, provoque son envol vers une indépendance ponctuée, «de simplicité volontaire» commente-t-il avec humour.

Les trois ans du Groupe image , «où j’ai compris que je n’étais pas un tenancier de galerie», les tribulations dans le monde des artistes comme photographe indépendant, les incursions dans le monde du cinéma, du documentaire et de la télévision (Laflaque en 2D), tout ce qu’il a fait l’a conduit à cette publication audacieuse du livre «Épreuves du temps», tiré à 1000 exemplaires, aux éditions Carte Blanche.

Les pages du livre représentent la somme de 15 années d’expériences humaines et techniques, entre 1986 et 2004. «Je suis issus d’une école très mélangée», résume-t-il, concluant que «la photo numérique c’est libérateur. Mais attention, mes photographies sont sans altération, elles ne sont pas modifiées.»



André Boucher dédicace son livre à Claude Péloquin
© Photo Michel Tremblay


La tête pleine de projets, l’artiste prévoit se donner quelques semaines de repos avant d’entreprendre une nouvelle étape, dans le documentaire. Il est question d’une collaboration avec le poète Claude Péloquin et de nombreuses autres idées jaillissant du temps consacré à numériser tous les négatifs accumulés au cours de sa carrière de photographe de presse.

«Heureusement, j’avais gardé mes droits d’auteur sur tous mes négatifs.» Ouf! S’exclame-t-il, songeant à la destruction massive des nombreuses archives de presse, brûlées pour faire de la place.

Sachant si bien regarder le passé, André Boucher, artiste photographe, a tout l’avenir devant lui.

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vendredi 5 décembre 2008

Babine... s'émerveiller encore!


Il y a des films qui nous enchantent



Photo - © 2008 Alliance Films Inc.
Vincent-Guillaume Otis (Babine) et Luc Picard (Toussaint Brodeur)



Progrès-dimanche
À l'écran - Télé et cinéma, dimanche, 30 novembre 2008, p. 43

Babine

Irrésistible!

Christiane Laforge

Irrésistible Babine! Ce conte filmé de Fred Pellerin, réalisé par Luc Picard est un cadeau. On en porte le souvenir comme un bijou au cœur. Un charme magique qui nous rassure, convaincu désormais de ne jamais succomber au désabusement parce que le ciel de Pellerin est envahi par les lucioles.

Que l'on connaisse les personnages de Fred Pellerin par ses livres ou ses spectacles ou non, importe peu. Dès la première image, en plongée sur la vallée profonde où se niche le petit village de Saint-Élie-de-Caxton, le spectateur est séduit.

Il suffit de s'abandonner, guidé par la voix du narrateur (Fred Pellerin) qui va décrire les tourments, les chagrins, les joies de Babine, le fils de la sorcière, et des gens de son village au temps où on "fabriquait de la démesure sur le grandiose de notre quotidien".

On y raconte ce pays du barbier de sévices, de la belle Laurette, prix Nobel de l'amour" effeuillant sans fin la marguerite, de la fumeuse de bonne aventure, des mains de fer en quête de velours. On y décrit les déboires du Forgeron amoureux de la Veuve St-Barnabé, maîtresse du Vieux curé, de Madame Gélinas enceinte depuis vingt ans, du Curé Nouveau qui pratique l'art "de punir le coupable et culpabiliser les autres". Bref! comme le dit si bien le conteur, il s'agit "d'un rêveur du minuscule qui récolte l'incroyable".

Une équipe

Photo - © 2008 Alliance Films Inc.

La distribution : Vincent Guillaume Otis, Luc Picard, Alexis Martin, Isabel Richer,Marie Brassard, Julien Poulin, Marie-Chantal Perron, Antoine Bertrand, René Richard Cyr, Maude Laurendeau, Gildor Roy

Le film est le résultat d'un véritable travail d'équipe. À l'imagination débridée du conteur, plusieurs ont ajouté leur science. Joanne Arseneau apprenant à Fred Pellerin les contraintes d'un scénario, Luc Picard brossant la part d'humanité des personnages que le conteur percevait comme une bande dessinée. "Luc a étoffé les personnages et l'univers visuel du scénario: il les a rendus plus réalistes pour l'écran." Savoir garder la folie de l'un tout en préservant le réalisme de l'autre.

Savoir aussi capter en chaque comédien l'étincelle propice à la magie essentielle à une telle histoire. La distribution est un coup de maître. Chaque rôle est superbement campé. À croire qu'il n'y a que des premiers rôles.

Vincent-Guillaume Otis crée un Babine d'une naïveté touchante. L'innocence dans sa beauté. La gentillesse enrobée de courage et de générosité. L'expression de son visage, le langage du corps, la maîtrise des gestes, tout est réussi dans ce jeu qui nous révèle un grand comédien.

Luc Picard (Toussaint Brodeur) a la flamme qui convient à cet original tout en tendresse et passion, Isabel Richer (La sorcière) a la beauté et la prestance... De quoi damner un saint et exaspérer le Curé Neuf (Alexis Martin) détestable à souhait comme il se doit dans un conte bien fait. René Richard Cyr peut se laisser aller à toutes les fantaisies dans le rôle du décoiffant Méo Bellemare.

Le langage

Le mieux sera de les découvrir dans ce film dont le visuel n'a rien laissé au hasard. En recomposant le village de Saint-Élie-de-Caxton, Nicolas Lepage, concepteur visuel et Jérôme Sabourin, directeur de la photographie, sont parvenus à ancrer les lieux dans un mélange de réalité fantastique.

Un budget de 6,3 millions$, 200 plans d'effets visuels. C'est déjà un exploit. Et pourtant, s'il y a tant de magie dans ce film, s'il nous reste collé à la mémoire, c'est par une singulière et magnifique symbiose entre Fred Pellerin et ses interprètes. Les tournures de phrases, les expressions, la poésie et les prouesses verbales qui font la popularité du jeune auteur nous sont rendues avec un naturel désarmant dans la bouche des comédiens. Un beau film! Un grand film!

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Astérix aux Jeux Olympiques



Il y a des films qui nous déçoivent


Oélix (Gérard Depardieu) et Idéfix
Astérix aux Jeux Olympiques
Photo Brono Calvos / Laurent Pons
© 2007 Les Éditions Albert René / Goscinny - Uderzo





Progrès-dimanche
À l'écran - Télé et cinéma, dimanche, 16 novembre 2008, p. 47

Astérix aux Jeux Olympiques

La médaille d'or du pire cinéma

Christiane Laforge

Déception assurée pour les fans de Goscinny et Uderzo, pères d'Astérix le Gaulois qui voudront se procurer le troisième film de la série Astérix, maintenant disponible en DVD. Frédéric Forestier et Thomas Langmann ont produit un véritable navet non comestible.

Il a fallu se donner beaucoup de mal pour que le film "Astérix aux jeux olympiques" coiffe les lauriers du dérapage le plus réussi. Une couronne fanée de 80 millions d'euros. La participation des professionnels du sport Zidane, Mauresmo et Parker, clin d'œil pourtant sympathique, n'ont pu faire rebondir des répliques aussi dégonflées qu'un ballon troué. Même Michaël Schumacher n'a pu sauver la mise pour franchir la ligne d'arrivée d'une course à la débilité.

Piètre scénario

Ce film n'a rien à voir avec la bande dessinée de René Goscinny et Albert Uderzo. Le scénario en a conservé quelques répliques, reprises parfois hors contexte et bien loin de l'humour et de la finesse d'esprit de ses créateurs.

En fait, ils étaient quatre scénaristes, Thomas Langmann, Alexandre Charlot, Olivier Dazat, Franck Magnier, à concevoir une très infidèle histoire inspirée de la célèbre bande dessinée. Un attelage sans cheval de tête où chacun a dû vouloir tirer dans sa direction.

Sthéphane Rousseau (Alafolix) - Astérix aux Jeux Olympiques
Photo Brono Calvos / Laurent Pons
© 2007 Les Éditions Albert René / Goscinny - Uderzo

Cela expliquerait peut-être l'absence de cohérence de l'intrigue dont on ne sait plus si la trame repose sur les tentatives répétées de Brutus pour tuer César ou sur la compétition olympique. En introduisant de nouveaux personnages - Brutus (Benoît Poelvoorde) malgré tout assez crédible, Alafolix (Stéphane Rousseau) condamné à un rôle sans panache ou la princesse Irina (Vanessa Hessler) sans consistance - en modifiant l'intrigue originale pour l'abêtir dans un conte maladroit où la princesse doit épouser le vainqueur, la trahison est complète. Le chien Idéfix a finalement le meilleur rôle.

Les producteurs de ce désastre ne prétendent pas reproduire au cinéma la bande dessinée de Goscinny et d'Uderzo. "Tirée de l'oeuvre de ..." spécifie le générique. Encore heureux de le préciser car cette parodie douteuse est tout ce que l'on veut, sauf inspirée. Difficile de ne pas y percevoir un opportunisme malsain, croyant profiter lucrativement, du battage médiatique pré-olympique des jeux de Beijing.

Sauve qui peut


Alain Delon dans le rôle de César - Astérix aux Jeux Olympiques
Photo Brono Calvos / Laurent Pons
© 2007 Les Éditions Albert René / Goscinny - Uderzo

Dommage pour Stéphane Rousseau. Faire partie d'une distribution prestigieuse devait le ravir. Ce rôle d'Alafolix ne sera certainement pas sa meilleure carte de visite. Le personnage est d'une telle vacuité que tout le talent qu'on lui connaît et qui n'apparaît pas ici n'a aucune chance de sauver le personnage. Le César campé par Alain Delon parvient à se hisser quelque peu au-dessus d'un jeu d'acteur désespérément nul.

Quelques scènes, trop rares, permettent de croire qu'il y a eu un minimum de compétence au service de ce film... sans doute un intrus se trompant de plateau: César vu de dos, bras levé, comme pour saluer d'un seul geste toute la grandeur de l'armée romaine, une mer de soldats en rangs parfaits nous rappelant Star Wars. Ainsi que certains passages de la course de chars.

Mais ce "peu" est rapidement oublié devant les bourdes répétées d'une équipe qui a peut-être voulu remporter la médaille d'or du championnat peu enviable du pire cinéma.

© 2008 Progrès-Dimanche.

Astérix aux Jeux olympiques (France, 2008). Réalisation : Frédéric Forestier et Thomas Langmann. Scénario : Alexandre Charlot, Olivier Dazat, Franck Magnier et Thomas Langmann, soi-disant inspiré de la bande dessinée de Goscinny et Uderzo. Production : Jérôme Sedoux. Musique : Frédéric Talgorn. Image : Thierry Arbogast. Montage : Vincent Tabaillon. Décors : Michail Krasnoborov Redwood. Costumes : Chloé Lesueur. Interprétation: Benoit Poelvoorde (Brutus), Clovis Cornillac (Astérix), Gérard Depardieu (Obélix), Alain Delon (Jules César), Stéphane Rousseau (Alafolix), Jean-Pierre Cassel (Panoramix), José Garcia (Couverdepus) et Adriana Karembeu, Jamel Debbouze, Francis Lalanne, Zinédine Zidane, Michael Schumacher, Franck Dubosc, Sim, Amélie Mauresmo, Tony Parker et autres grandes stars du cinéma français.

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mercredi 3 décembre 2008

La vie est belle

Ariel, né le 3 février 1983
Photo de mon fils, au quatrième jour de sa vie

Ce 3 décembre 2008, Ariel a appris que son second enfant sera un fils.

Je regarde la photo de ce bébé de quatre jours, encore toute étonnée de la puissance de cette vie qui se continue encore et encore. Le petit garçon endormi venait d'arriver dans la Maison heureuse où, maintenant devenu un homme, il va, à son tour, y accueillir son fils, au printemps 2009. Un petit frère pour Élika, petite reine de nos cœurs depuis septembre 2007.

L'amour se multiplie.

Projet de vie 2 d'Ariel et Andrée-Anne
Rendez-vous dans 138 jours