dimanche 13 janvier 2008

Dimanche

La musique de Vivaldi a surpris mon rêve en flagrant délit d’escapade langoureuse. Je choisis d’être éveillée en musique n’aimant pas le son agressif des réveils. Vivaldi est en harmonie avec le soleil de ce 13 janvier.

J’hésite. Dois-je céder à la paresse ?

Dans la solitude d’une maison silencieuse, je regarde passer le temps. Il faut savoir s’arrêter si l’on veut vraiment le regarder passer ce temps.. si précieux.

Plus tard :

J’hésite entre le rien faire si plein de promesses et la gaieté partagée avec des présences souhaitées.

Une neige éblouissante de blancheur sous les yeux, Mozart au creux de l’oreille, la nuque frissonnante sous les cheveux mouillés, le parfum des fraises du petit-déjeuner. L’écran de l’ordinateur ouvert, miroir moderne d’une Alice aux pays des merveilles curieuse d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté... Que de choses tristes!

Allez. Je viens de rattraper mon rire au lasso imaginaire. Il rue un peu mais s’amadoue (quel joli mot : amadoue).

Je choisis le tout faire plein d’inattendus.

1 commentaire:

  1. Exact, le mot amadoue est peu employé, pourtant si joli à écrire. J'ai découvert votre blogue avec un grand plaisir. Je serai un fidèle lecteur.
    AU plaisir de se reparler.

    RépondreEffacer