Si imparfaite soit-elle la démocratie demeure actuellement la meilleure façon d’administrer le pouvoir. Force est de constater que certains conseils d’administration assimilent mal ce système qui exige l’écoute et le respect des voix exprimées.
Au printemps dernier, un président d’organisme culturel s’est octroyé le pouvoir absolu d’un choix douteux auquel se sont silencieusement soumis les membres du conseil d’administration. J’en ai suffisamment parlé ici et là .
Il y a quelques jours à peine, un autre conseil d’administration, celui de la Coopérative de développement culturel de Chicoutimi fondée en 1974, mieux connue sous le vocable Théâtre du Saguenay, a manifestement renié les droits de certains de ses membres en leur adressant une lettre pour les dissuader de ne pas se présenter à l’assemblée générale annuelle du 30 mai dernier à La Baie. Dans Le Quotidien du mardi 30 mai, texte de Stéphane Bégin, et sur les ondes de Radio-Canada, on peut prendre connaissance de ce fait.
Au printemps dernier, un président d’organisme culturel s’est octroyé le pouvoir absolu d’un choix douteux auquel se sont silencieusement soumis les membres du conseil d’administration. J’en ai suffisamment parlé ici et là .
Il y a quelques jours à peine, un autre conseil d’administration, celui de la Coopérative de développement culturel de Chicoutimi fondée en 1974, mieux connue sous le vocable Théâtre du Saguenay, a manifestement renié les droits de certains de ses membres en leur adressant une lettre pour les dissuader de ne pas se présenter à l’assemblée générale annuelle du 30 mai dernier à La Baie. Dans Le Quotidien du mardi 30 mai, texte de Stéphane Bégin, et sur les ondes de Radio-Canada, on peut prendre connaissance de ce fait.
Finalement, c’est heureux!, les membres de la coopérative, présents à l’assemblée générale ont renversé la décision d’exclusion prise par le Conseil d’administration (via une réunion téléphonique de certains administrateurs et non pas de tous) en raison de l’opposition affirmée de ceux-ci à l’égard de la rénovation de l’auditorium Dufour. Le président Vassilis Fasfalis a été sévèrement blâmé et les membres ont dénoncé l’incohérence du CA.
«Les membres de la Coopérative de développement culturel de Chicoutimi qui gère le Théâtre du Saguenay exigent des comptes. En assemblée générale annuelle, mardi soir, ils ont accusé le conseil d'administration, et son président Vassilis Fasfalis, de manquer de transparence, de cohérence et d'honnêteté. Certains ont même qualifié le CA "d'organisation boiteuse ayant d'importants problèmes de gouvernance". Ceux-ci ont été priés de consulter leurs membres avant de prendre position en leur nom», lit-on dans Le Quotidien de ce jeudi 2 juillet.
Enfin! Peut-on espérer que la population concernée et active dans le domaine culturel reprenne vraiment sa place. Les gens élus ou nommés à la direction des organismes culturels sont les mandataires des décisions que prennent ceux qu’ils représentent. Ils n’ont d’autre pouvoir que celui qui leur est prêté. Lorsqu’on se soumet, lorsqu’on se laisse bâillonner ou que l’on s’abstient d’agir, on cautionne. L’inaction d’un peuple est le meilleur allié de la dictature… Ou, à défaut, de l’incompétence.
Plusieurs personnes, présentes à cette assemblée, ont eu la gentillesse de répondre par courriel à ma demande d’information concernant cette assemblée que l’on décrit houleuse et qui a duré 4h30.
Outre le reversement de l’exclusion de Me André Salesse et des musiciens à l’origine d’une pétition en faveur d’une salle de concert, Éric Dufour et Marie Gilbert Thévard – ces deux derniers ont assisté à l’assemblée générale - voici plusieurs points majeurs que confirment les multiples témoignage qui m’ont été adressés depuis hier :
- Motion de blâme à l’égard du président Fasfalis pour la gouvernance du Théâtre du Saguenay.
- Annonce surprise de la vente du Cabaret urbain Opéra au montant d'un dollar. Le nom de l’acheteur n’a pas été dévoilé.
- Opération déficitaire influant sur une perte nette (180 000$ avance Le Quotidien) pour l’exercice finance se terminant le 30 juin 2008.Le montant est difficile à déterminer, aucune copie des états financiers n’était disponible pour les membres. Rappelons qu’il n’y a pas eu d’assemblée générale annuelle de la Coopérative (Théâtre du Saguenay) en 2008.
- Élection de cinq nouveaux administrateurs, mandat de trois ans, dont un employé du Cégep de Chicoutimi occupant un poste de gestion et Éric Dufour du Conservatoire de musique.
- Demande la tenue d’une assemblée générale spéciale des membres dans les plus brefs délais concernant le projet de la salle de spectacle. L’aval de la majorité des membres de l’assemblée sera requis pour tout projet de salle de spectacle (spectacle-multifonctionnelle-de concert, ou autre dénomination)
- Rendre disponible rapidement les règlements généraux (à jour) et les copies des états financiers au 30 juin 2008.
Porte-parole habilité du Conseil régional de la culture, la conclusion de Lucien Frenette est éloquente. Il m’écrit : « À titre de directeur général du CRC, j'assiste à chaque année à plusieurs assemblée générale annuelle (AGA) de différents organismes (Pulperie, Maisons des Bâtisseurs, Chambres de commerces, ATR, Langage Plus, CLD, etc.) et je peux vous dire que le TDS, qui gère un budget de près 1,6 million, ne rencontre pas les exigences requises en matière de gouvernance et de respect envers ses membres.»
Récemment, sur les ondes de CBJ, Jean-Pierre Girard invitait mon confrère, le très informé journaliste Daniel Côté, pour tenter de brosser un portrait de la «saga salle de spectacle». Je l’ai retrouvé sur Youtube.
«Les membres de la Coopérative de développement culturel de Chicoutimi qui gère le Théâtre du Saguenay exigent des comptes. En assemblée générale annuelle, mardi soir, ils ont accusé le conseil d'administration, et son président Vassilis Fasfalis, de manquer de transparence, de cohérence et d'honnêteté. Certains ont même qualifié le CA "d'organisation boiteuse ayant d'importants problèmes de gouvernance". Ceux-ci ont été priés de consulter leurs membres avant de prendre position en leur nom», lit-on dans Le Quotidien de ce jeudi 2 juillet.
Enfin! Peut-on espérer que la population concernée et active dans le domaine culturel reprenne vraiment sa place. Les gens élus ou nommés à la direction des organismes culturels sont les mandataires des décisions que prennent ceux qu’ils représentent. Ils n’ont d’autre pouvoir que celui qui leur est prêté. Lorsqu’on se soumet, lorsqu’on se laisse bâillonner ou que l’on s’abstient d’agir, on cautionne. L’inaction d’un peuple est le meilleur allié de la dictature… Ou, à défaut, de l’incompétence.
Plusieurs personnes, présentes à cette assemblée, ont eu la gentillesse de répondre par courriel à ma demande d’information concernant cette assemblée que l’on décrit houleuse et qui a duré 4h30.
Outre le reversement de l’exclusion de Me André Salesse et des musiciens à l’origine d’une pétition en faveur d’une salle de concert, Éric Dufour et Marie Gilbert Thévard – ces deux derniers ont assisté à l’assemblée générale - voici plusieurs points majeurs que confirment les multiples témoignage qui m’ont été adressés depuis hier :
- Motion de blâme à l’égard du président Fasfalis pour la gouvernance du Théâtre du Saguenay.
- Annonce surprise de la vente du Cabaret urbain Opéra au montant d'un dollar. Le nom de l’acheteur n’a pas été dévoilé.
- Opération déficitaire influant sur une perte nette (180 000$ avance Le Quotidien) pour l’exercice finance se terminant le 30 juin 2008.Le montant est difficile à déterminer, aucune copie des états financiers n’était disponible pour les membres. Rappelons qu’il n’y a pas eu d’assemblée générale annuelle de la Coopérative (Théâtre du Saguenay) en 2008.
- Élection de cinq nouveaux administrateurs, mandat de trois ans, dont un employé du Cégep de Chicoutimi occupant un poste de gestion et Éric Dufour du Conservatoire de musique.
- Demande la tenue d’une assemblée générale spéciale des membres dans les plus brefs délais concernant le projet de la salle de spectacle. L’aval de la majorité des membres de l’assemblée sera requis pour tout projet de salle de spectacle (spectacle-multifonctionnelle-de concert, ou autre dénomination)
- Rendre disponible rapidement les règlements généraux (à jour) et les copies des états financiers au 30 juin 2008.
Porte-parole habilité du Conseil régional de la culture, la conclusion de Lucien Frenette est éloquente. Il m’écrit : « À titre de directeur général du CRC, j'assiste à chaque année à plusieurs assemblée générale annuelle (AGA) de différents organismes (Pulperie, Maisons des Bâtisseurs, Chambres de commerces, ATR, Langage Plus, CLD, etc.) et je peux vous dire que le TDS, qui gère un budget de près 1,6 million, ne rencontre pas les exigences requises en matière de gouvernance et de respect envers ses membres.»
Salle de spectacle
Récemment, sur les ondes de CBJ, Jean-Pierre Girard invitait mon confrère, le très informé journaliste Daniel Côté, pour tenter de brosser un portrait de la «saga salle de spectacle». Je l’ai retrouvé sur Youtube.
Entrevue de Jean-Pierre Girard à CBJ
avec Daniel Côté, journaliste au Quotidien
***
avec Daniel Côté, journaliste au Quotidien
***
Et pour mémoire, voici un document souvenir
qui nous a fait rêver en 2005.
qui nous a fait rêver en 2005.
Cet étrange comme le maire et les administrateurs du Théâtre du Saguenay insistent pour éviter le débat et étouffer la contestation dans le dossier de la salle de spectacle, je n'en reviens pas!
RépondreEffacerBonjour
RépondreEffacerC'est une autre conséquence de la présence de la coterie de combinards incapables qui dirigent votre ville.
Vos jeunes quittent. Certains de ceux qui restent se font même littéralement écoeurés. Ce n'est pas seulement culturel, c'est politique.
Bonne journée