lundi 14 décembre 2015

L'AMI (vol.1 No 9) : Être une grande sœur





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 L’AMI, source de complicité


  Le temps consacré à la rédaction de L’AMI va en s’allongeant. Ce qui est un très bon signe de l’évolution de notre jeune rédactrice. Elle s’investit de plus en plus dans sa réalisation. Cela se traduit par la rédaction de ses textes qu’elle veut écrire elle-même sur le clavier à partir des ses notes résumant les idées maîtresses de ce qu’elle veut exprimer.

  Le thème de ce 9e numéro est sérieux. Comme la publication de L’AMI, coïncide avec le premier anniversaire de sa petite sœur Calielle, Élika voulait en faire sa vedette du jour. Tandis qu’elle écrivait ses sentiments à l’égard du 4e enfant de sa famille, sa position de « grande sœur » revenait sans cesse dans son discours. Je l’écoutais sans rien dire, mais pensant que ce serait un bon sujet pour sa chronique. 


De plus en plus souvent, je constate qu’elle devine ma pensée, car elle se tourne vers moi, disant :
    -    Je crois que je vais expliquer c’est quoi une grande sœur.
    -    Quelle bonne idée!
    -    Toi, est-ce que tu a été une grande sœur?
    -    Non, j’étais la plus jeune.
    -    C’est dommage! Tu ne sauras jamais c’est quoi. Et tu ne pourras pas répondre à mes questions.
    -    Mais Papili a été un grand frère, lui.
    -   
  Appelé à la rescousse, son Papili vient nous rejoindre. J’ai alors assisté à l’énumération, de l’un et de l’autre, sur ce que c’est que d’être l’aîné d’une famille. Un échange des bons et mauvais côtés dont j’écrivais la liste sur un tableau tandis qu’ils énuméraient, l’un ses souvenirs, l’autre sa réalité. Un moment de grande complicité!

***


Avis aux lecteurs

  Élika compte bien poursuivre cette aventure en 2016. Elle y consacre de plus en plus de temps et démontre un désir réel de participer à toutes les étapes de sa réalisation. Bien sûr, elle a encore beaucoup à apprendre, mais elle fait preuve d'initiative qui, multipliant le temps requis pour l'accompagner, n'en démontre pas moins qu'elle acquiert une plus grande autonomie.

 Vos encouragements lui sont précieux. Elle s'étonne encore que des « adultes » lui écrivent. 

  Pour compléter son dossier, êtes vous un grand frère ou une grande sœur? Si oui, quels sont les bons et mauvais souvenir reliés à ce statut? Si non, est-ce mieux d'être le ou la plus jeune? Et que dire de l'enfant du milieu.

L'Ami fera un condensé de vos réponses.


Élika Laforge travaille sur l'ordinateur de sa Mamieke pour rédiger ses textes.

  





3 commentaires:

  1. Je suis une grande sœur dans une famille de 7. Quand la dernière est née j'avais 15 ans. Ce que tu écris dans ton journal m'a tellement rappelé des souvenirs. À ton âge j'avais 2 frères et 1 soeur. Je devais les surveiller, ramasser leurs jouets et, comme tu dis, être toujours raisonnable. Le bon côté c'est que je me couchais après eux, que je pouvais regarder la TV, et que j'ai été la première à avoir ma chambre à moi. J'avais aussi plus d'argent de poche. Et tu sais quoi, maintenant je suis maman et je crois que j'ai eu la chance d'apprendre à être une maman avec mes frères et mes soeurs que j'aime beaucoup. J'aimais bien quand je leur donnais des ordres. J'ai beaucoup aimé ton journal. Bonjour Élika. Tu es formidable.
    Marie T.

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  2. Bravo. C'est une idée merveilleuse. Élika, tu as beaucoup de talent, mais surtout beaucoup de chance d'avoir une grand-maman pareille. Continue.

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  3. Super! moi, je suis une petite sœur. Ma grande sœur est devenue ma meilleure amie. J'ai souvent été jalouse d'elle. Et oui, elle avait des privilèges. Mais plus tard, elle était ma confidente. Elle me conseillait et me protégeait. C'est formidable avoir une grande sœur. Bravo Élika pour le sujet de ta chronique. Et je sens que tu aimes beaucoup ton frère et tes petites sœurs.
    Suzanne

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