Par la fenêtre de mon bureau, j’observe l’absence du printemps de ce 31 mars. Sur le blanc de la neige, mes yeux suivent les traces imaginées de nombreux souvenirs. Il y a une semaine, je chantais l’hymne à la vie... ma vie, tant aimée, tant arrachée. Je suis née à Vielsalm un 24 mars.
Mon printemps est un oiseau aux ailes usées. Les yeux toujours tournés vers le ciel et des élans encore assez puissants pour voler. Mais ce n'est plus un printemps. C'est l'automne. La saison de feu.
Effeuillage doré. Je me dénude et me couvre de souvenirs plus que d'avenir. C'est le dernier jour. On est toujours le dernier jour. Ma conscience en est plus grande, tout simplement.
Tous mes silences sont des mots perdus. J’ai tant vécu ces dernières années! Je n’ai plus envie de me taire. Je veux prendre la parole.
Céder à la passion des mots, prendre la parole et laisser vivre les émotions d'un esprit en ébullition constante.Parler de tout. M'enthousiasmer, m'indigner et prendre le temps de le dire.
samedi 31 mars 2007
Prendre la parole
Fantaisie sur mer
Et je m'échoue... sur la courbe voluptueuse de ton épaule.
En plein cap sur la rive nord, le courant marin se modifie et prend les tons ambrés de ton torse. Les lignes de l'eau se confondent avec les ombres de ton dos musclé qui attise la convoitise de mon regard.
De quel voyage suis-je en partance ?
La passionnée du vent observe le ciel en quête de son souffle, prête à se contenter d'un alizé défiant sa science, ne demandant qu'à serrer la grand-voile au plus près. L'amoureuse surprend sa main à piloter ses doigts dans les valons subtils de ce dos nu, offert avec désinvolture.
En plein cap sur la rive nord, le courant marin se modifie et prend les tons ambrés de ton torse. Les lignes de l'eau se confondent avec les ombres de ton dos musclé qui attise la convoitise de mon regard.
De quel voyage suis-je en partance ?
La passionnée du vent observe le ciel en quête de son souffle, prête à se contenter d'un alizé défiant sa science, ne demandant qu'à serrer la grand-voile au plus près. L'amoureuse surprend sa main à piloter ses doigts dans les valons subtils de ce dos nu, offert avec désinvolture.
Passages multiples
Tonne le murmure de la mémoire. Un vent puissant la possède, la fait sienne. Elle s’abandonne au mirage de sa vie.
Le bonheur rend sourd au murmure.
Trop tard gronde la révolte. Elle s’écorche au refus. Tait la douleur. Renie la peine. Ferme les yeux ouverts sur l’inéluctable verdict : la distance ne tue pas l’être aimé. Le temps, oui.
Le bonheur rend sourd au murmure.
Trop tard gronde la révolte. Elle s’écorche au refus. Tait la douleur. Renie la peine. Ferme les yeux ouverts sur l’inéluctable verdict : la distance ne tue pas l’être aimé. Le temps, oui.
dimanche 25 mars 2007
Burka et autres voiles
Doit-on permettre aux femmes voilées de voter sans se découvrir ? La question a été posée. Ce fut d'abord oui. Devant les protestations, la décision a été renversée. Ouf!!!
Je suis insultée comme femme de constater que les élus de mon pays démocratique, où l’égalité des hommes et des femmes est inscrite dans la charte des droits, autorisent qui que ce soit à voiler les personnes de mon sexe, signe manifeste d’une déconsidération de la femme.
Je suis outrée que la reconnaissance de l’égalité entre les hommes et les femmes soit bafouée par des symboles.
Je suis révoltée que notre affirmation à l’égalité puisse être remise en cause par qui que ce soit où que ce soit sur la planète... encore plus chez moi. Que des humains soient contraints de porter un signe visible de leur soumission à l’autre sexe et de leur statut d’inférieur est une telle aberration qu’il nous faut la combattre. La tolérance devient intolérable quand elle autorise l’injustice.
Je suis insultée comme femme de constater que les élus de mon pays démocratique, où l’égalité des hommes et des femmes est inscrite dans la charte des droits, autorisent qui que ce soit à voiler les personnes de mon sexe, signe manifeste d’une déconsidération de la femme.
Je suis outrée que la reconnaissance de l’égalité entre les hommes et les femmes soit bafouée par des symboles.
Je suis révoltée que notre affirmation à l’égalité puisse être remise en cause par qui que ce soit où que ce soit sur la planète... encore plus chez moi. Que des humains soient contraints de porter un signe visible de leur soumission à l’autre sexe et de leur statut d’inférieur est une telle aberration qu’il nous faut la combattre. La tolérance devient intolérable quand elle autorise l’injustice.
dimanche 4 mars 2007
Infinitude
samedi 3 mars 2007
Être
Premier mot. Dire je suis. Prendre la parole. Être présente sous le regard des autres.
S'abonner à :
Messages (Atom)