Jean-François Lapointe a un heureux problème. Il doit veiller à maîtriser son enthousiasme à l’égard des nombreuses offres qui lui sont adressées sinon les pages de son agenda vont déborder. Il doit parfois refuser certains engagements parce qu’il a déjà dit oui ailleurs. Cela est même arrivé avec La Scala de Milan où il a chanté Pélléas en 2005.
« La Scala, c’était assez exceptionnel. Premier Québécois depuis 55 ans et le premier rôle-titre jamais arrivé. Depuis, j’ai dû refuser plusieurs fois d’y retourner. Soit la date coïncidait avec mes autres engagements, soit le rôle ne me convenait pas. Je sais quand un rôle n’est pas adéquat pour ma voix. J’ai toujours été excessivement prudent à ce niveau.»
Le Monde
« De beaux projets en perspectives jusqu’en 2013 », assure-t-il.
Lors de notre entretien, il revenait des Chorégies d’Orange où il a campé un Valentin très remarqué dans l’opéra Faust de Gounod.
Jean-François Lapointe (Valentin)
dans l'opéra Faust
aux Chorégies d'Orange, août 2008
© Photo courtoisie JFL
« L’incontestable vedette de la soirée! » soulignent plusieurs critiques.
L’Europe accapare de plus en plus ce baryton, Jeannois de naissance qui a grandi à Chicoutimi et tenu ses premiers rôles sur la scène de l’auditorium Dufour aux belles heures de l’opérette du Carnaval-Souvenir. « Un véritable tremplin pour jeunes chanteurs » a-t-il toujours affirmé. Si fermement convaincu de l’importance de développer l’art lyrique en région qu’il a dirigé, pendant plusieurs années, la destinée de la Société d’art lyrique du royaume sur laquelle il garde un regard affectueux, critique et parfois… anxieux.
Laterrière
Les occasions d’entendre chanter Jean-François Lapointe seront plus rares désormais au Québec. Cela devient un privilège qu’il ne fallait pas manquer, alors qu’il était, le dimanche 24 août dernier, au Rendez-vous musical de Laterrière, pour interpréter des grands classiques du répertoire vocal avec la soprano Marie-Ève Munger et le pianiste Michael McMahon.
Denise Pelletier, amie et journaliste à la retraite qui a été mon équipière pendant plusieurs années à la Section des arts du Quotidien et du Progrès-Dimanche, en parle superbement ici.
L’Europe accapare de plus en plus ce baryton, Jeannois de naissance qui a grandi à Chicoutimi et tenu ses premiers rôles sur la scène de l’auditorium Dufour aux belles heures de l’opérette du Carnaval-Souvenir. « Un véritable tremplin pour jeunes chanteurs » a-t-il toujours affirmé. Si fermement convaincu de l’importance de développer l’art lyrique en région qu’il a dirigé, pendant plusieurs années, la destinée de la Société d’art lyrique du royaume sur laquelle il garde un regard affectueux, critique et parfois… anxieux.
Laterrière
Les occasions d’entendre chanter Jean-François Lapointe seront plus rares désormais au Québec. Cela devient un privilège qu’il ne fallait pas manquer, alors qu’il était, le dimanche 24 août dernier, au Rendez-vous musical de Laterrière, pour interpréter des grands classiques du répertoire vocal avec la soprano Marie-Ève Munger et le pianiste Michael McMahon.
Denise Pelletier, amie et journaliste à la retraite qui a été mon équipière pendant plusieurs années à la Section des arts du Quotidien et du Progrès-Dimanche, en parle superbement ici.
***
Le texte qui précède devait être l’introduction du reportage publié le jour même dans le Progrès-Dimanche. Le voici.
Progrès-dimanche
Les Arts, dimanche, 24 août 2008, p. 46
Depuis l’âge de 22 ans
Une carrière internationale menée avec beaucoup d'entrain
Laforge, Christiane
CHICOUTIMI – Grands favoris de plusieurs directeurs artistiques d’opéras connus sur la scène mondiale, Jean-François Lapointe sent venir à lui de nouveaux personnages. Sa voix a pris de la maturité, une ampleur, une force qui le sert bien dans une carrière internationale qu’il mène avec entrain.
Que de chemins parcourus, depuis ses fougueuses interprétations des personnages sortis des opérettes Orphée aux enfers, La Veuve Joyeuse, Les Mousquetaires au couvent à Chicoutimi, précédant de peu sa victoire au Concours international de chant à Paris qui lui ouvre la voie à une carrière internationale alors qu’il n’a que 22 ans!
L’élève de Louise André à l’Université Laval de Québec et de Martial Singher à Santa Barbara a campé plus de soixante grands personnages lyriques. Obtenant sans difficulté les premiers rôles de baryton qui, par son interprétation très personnelle, deviennent siens. Dans la presse européenne, on dit «le Pelléas», «le prince Danilo» et, désormais, après sa prestation aux Chorégies d’Orange, «le Valentin» de Jean-François Lapointe.
Une belle voix ne suffit pas dans le monde lyrique. Les directeurs artistiques peuvent choisir parmi les meilleurs du monde. « Et ils sont nombreux », affirme le baryton. Un artiste doit s’emparer de son personnage, lui donner un ton, un style, un caractère tellement unique qu’il s’impose comme favoris des publics, des critiques et des producteurs.
Personnage multiple
Entre 1988 et 2007, Jean-François Lapointe a chanté Pelléas de Débussy plus de 200 fois. Ce rôle est encore à son agenda jusqu’en 2012. Après quoi, il ciblera plutôt celui de Golaud, annonce-t-il. Personnage imposant campé en 2007 à Paris par Laurent Naouri alors que Jean-François incarnait Valentin et Marie-Nicole Lemieux, Geneviève.
Son rôle de Valentin, dans Faust semble aussi voué à un bel avenir. Les critiques ne tarissant pas d’éloges : «Le baryton québécois Jean-François Lapointe fut avec une force, voire une brutalité machiste, un Valentin de grande allure à la voix puissante » écrit Philippe Gut, dans L’Humanité.
Tour à tour Hamlet, Figaro, Almaviva, Don Giovanni, Jean-François Lapointe est aussi Escamillo dans Carmen, en compagnie de la montréalaise Nora Sourouzian dans le rôle-titre. Le spectacle, présenté plus tôt à Lausanne puis à Vichy, fera une tournée au Japon en octobre prochain.
Dans son carnet s’inscrivent aussi « Les Pêcheurs de perles » de Bizet à Toulon, Claudio dans « Béatrice et Bénédicte » de Berlioz à Paris, la « Dame de pique » à Monaco en avril 2009, « Eugène Onéguine » plus tard toujours à Monaco et, dans deux ans, le rôle de Ford dans « Falstaff », son premier Verdi.
«Un rôle pour baryton lyrique, un registre vocal plus large, explique le chanteur. Ma voix s’ouvre à de nouveaux répertoires… Des défis trop beaux pour ne pas les relever.»
L’avion
Sa carte maîtresse : une bonne santé. Son regret : le temps loin de sa famille. Sa seule plainte : le stress des voyages en avion. «Le respect des horaires se détériore. La perte des bagages, cela m’arrive au moins deux fois par année. Chaque voyage comprend 4 à 5 correspondances. Par année, cela me fait de 30 à 40 vols. Tout cela ajoute à l’angoisse et à la fatigue. »
Vivre en Europe ne serait pas une solution puisque ses rôles successifs le conduisent d’une ville à l’autre, incluant exigeant des trajets de six à sept heures en train. « C’est extrêmement rare que je travaille dans une même ville… et le coût de la vie y est très cher. On est bien chez soi au Québec! J’ai toujours été conscient de ça. »
Travailler davantage sur le continent Nord-américain est utopique pense-t-il. L’opéra n’y est pas ancré aussi profondément qu’en Europe. «Comparé à Orange, la culture ici c’est le désert. À Orange, on compte 8000 spectateurs chaque soir. Les gens de tous âges y viennent du monde entier. Ils achètent leur billet un an à l’avance. Orage est un festival prestigieux, un des plus courus par le public et qui reste très populaire.»
Tellement, explique le chanteur que l’on vend des billets pour assister aux répétitions. «Pour les générales, c’était déjà ouvert au public. Mais pour les répétitions, cela devient de plus en plus courant pour une somme modeste. Et ils sont plusieurs centaines. Moi, je trouve ça affreux. Ce n’est pas facile d’essayer des choses, de se tromper… et entre artistes il y a des choses qui doivent se dire sans témoins. »
Tout n’est pas négatif cependant. Comme le rôle de Valentin n’exige pas une présence constante sur la scène, Jean-François en a profité pour aller rencontrer les gens. «C’est un échange assez sympathique. C’est unique. Ce sont des instants précieux. On sent que ces gens-là se sentent plus attachés à l’opéra. Ils viennent en famille.»
Investir
Cette ouverture à l’art lyrique est également politique. Les pouvoirs publics ne s’attendent pas à ce qu’un opéra soit rentable. Ils n’ont pas peur de subventionner généreusement, remarque l’artiste.
Dans une entrevue, accordée le 4 juin dernier à un journaliste canadien, Jean-François Lapointe exprimait son opinion en ce sens.
« Il faudrait nous rendre compte que la culture c’est important et arrêter de confondre les termes culture artistique et culture sociale. Nous n’exigeons pas des musées qu’ils rapportent de l’argent; nous savons qu’ils existent pour protéger notre patrimoine. La même chose vaut pour les arts. C’est une question de priorité des gouvernements. La culture d’un peuple, ce n’est pas seulement ses acquis sociaux (les soins de santé, par exemple). Il faut s’investir dans les choses de l’esprit, cultiver les arts pour eux-mêmes. »
Les Québécois
« Les artistes québécois ont beaucoup la cote en Europe. Ils y sont assez nombreux et très présents, dans le populaire et surtout dans la musique classique. » Jean-François Lapointe en sait quelque chose, lui qui était sur scène, pour une seconde fois, avec Marie-Nicole Lemieux (Dame Marthe dans Faust, Geneviève dans Pelléas), tandis que Hélène Collerette, occupait la place de premier violon de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, sous la direction musicale de Michel Plasson.
Pendant les quelques semaines de répétition le travail est intense. «Tous les trois, on s’est vu pas mal, mais on n’a pas beaucoup de temps de congé.»
Marie-Nicole Lemieux a tout de même pris le temps de recevoir Jean-François Lapointe et Hélène Collerette. «Avec une tourtière, évoque joyeusement le chanteur. Une tourtière en France, il fallait le faire! »
Lorsque plusieurs artistes québécois se retrouvent dans une même production, ils sont vite, et plutôt affectueusement, ciblés comme le « clan québécois ».
« Lors des saluts, nous étions sur la passerelle qui entoure l’orchestre à Orange. On saluait en regardant du côté d’Hélène et Michel Plasson, a murmuré «Vive le Québec!»
Les Arts, dimanche, 24 août 2008, p. 46
Depuis l’âge de 22 ans
Une carrière internationale menée avec beaucoup d'entrain
Laforge, Christiane
CHICOUTIMI – Grands favoris de plusieurs directeurs artistiques d’opéras connus sur la scène mondiale, Jean-François Lapointe sent venir à lui de nouveaux personnages. Sa voix a pris de la maturité, une ampleur, une force qui le sert bien dans une carrière internationale qu’il mène avec entrain.
Que de chemins parcourus, depuis ses fougueuses interprétations des personnages sortis des opérettes Orphée aux enfers, La Veuve Joyeuse, Les Mousquetaires au couvent à Chicoutimi, précédant de peu sa victoire au Concours international de chant à Paris qui lui ouvre la voie à une carrière internationale alors qu’il n’a que 22 ans!
L’élève de Louise André à l’Université Laval de Québec et de Martial Singher à Santa Barbara a campé plus de soixante grands personnages lyriques. Obtenant sans difficulté les premiers rôles de baryton qui, par son interprétation très personnelle, deviennent siens. Dans la presse européenne, on dit «le Pelléas», «le prince Danilo» et, désormais, après sa prestation aux Chorégies d’Orange, «le Valentin» de Jean-François Lapointe.
Une belle voix ne suffit pas dans le monde lyrique. Les directeurs artistiques peuvent choisir parmi les meilleurs du monde. « Et ils sont nombreux », affirme le baryton. Un artiste doit s’emparer de son personnage, lui donner un ton, un style, un caractère tellement unique qu’il s’impose comme favoris des publics, des critiques et des producteurs.
Personnage multiple
Entre 1988 et 2007, Jean-François Lapointe a chanté Pelléas de Débussy plus de 200 fois. Ce rôle est encore à son agenda jusqu’en 2012. Après quoi, il ciblera plutôt celui de Golaud, annonce-t-il. Personnage imposant campé en 2007 à Paris par Laurent Naouri alors que Jean-François incarnait Valentin et Marie-Nicole Lemieux, Geneviève.
Son rôle de Valentin, dans Faust semble aussi voué à un bel avenir. Les critiques ne tarissant pas d’éloges : «Le baryton québécois Jean-François Lapointe fut avec une force, voire une brutalité machiste, un Valentin de grande allure à la voix puissante » écrit Philippe Gut, dans L’Humanité.
Tour à tour Hamlet, Figaro, Almaviva, Don Giovanni, Jean-François Lapointe est aussi Escamillo dans Carmen, en compagnie de la montréalaise Nora Sourouzian dans le rôle-titre. Le spectacle, présenté plus tôt à Lausanne puis à Vichy, fera une tournée au Japon en octobre prochain.
Dans son carnet s’inscrivent aussi « Les Pêcheurs de perles » de Bizet à Toulon, Claudio dans « Béatrice et Bénédicte » de Berlioz à Paris, la « Dame de pique » à Monaco en avril 2009, « Eugène Onéguine » plus tard toujours à Monaco et, dans deux ans, le rôle de Ford dans « Falstaff », son premier Verdi.
«Un rôle pour baryton lyrique, un registre vocal plus large, explique le chanteur. Ma voix s’ouvre à de nouveaux répertoires… Des défis trop beaux pour ne pas les relever.»
L’avion
Sa carte maîtresse : une bonne santé. Son regret : le temps loin de sa famille. Sa seule plainte : le stress des voyages en avion. «Le respect des horaires se détériore. La perte des bagages, cela m’arrive au moins deux fois par année. Chaque voyage comprend 4 à 5 correspondances. Par année, cela me fait de 30 à 40 vols. Tout cela ajoute à l’angoisse et à la fatigue. »
Vivre en Europe ne serait pas une solution puisque ses rôles successifs le conduisent d’une ville à l’autre, incluant exigeant des trajets de six à sept heures en train. « C’est extrêmement rare que je travaille dans une même ville… et le coût de la vie y est très cher. On est bien chez soi au Québec! J’ai toujours été conscient de ça. »
Travailler davantage sur le continent Nord-américain est utopique pense-t-il. L’opéra n’y est pas ancré aussi profondément qu’en Europe. «Comparé à Orange, la culture ici c’est le désert. À Orange, on compte 8000 spectateurs chaque soir. Les gens de tous âges y viennent du monde entier. Ils achètent leur billet un an à l’avance. Orage est un festival prestigieux, un des plus courus par le public et qui reste très populaire.»
Tellement, explique le chanteur que l’on vend des billets pour assister aux répétitions. «Pour les générales, c’était déjà ouvert au public. Mais pour les répétitions, cela devient de plus en plus courant pour une somme modeste. Et ils sont plusieurs centaines. Moi, je trouve ça affreux. Ce n’est pas facile d’essayer des choses, de se tromper… et entre artistes il y a des choses qui doivent se dire sans témoins. »
Tout n’est pas négatif cependant. Comme le rôle de Valentin n’exige pas une présence constante sur la scène, Jean-François en a profité pour aller rencontrer les gens. «C’est un échange assez sympathique. C’est unique. Ce sont des instants précieux. On sent que ces gens-là se sentent plus attachés à l’opéra. Ils viennent en famille.»
Investir
Cette ouverture à l’art lyrique est également politique. Les pouvoirs publics ne s’attendent pas à ce qu’un opéra soit rentable. Ils n’ont pas peur de subventionner généreusement, remarque l’artiste.
Dans une entrevue, accordée le 4 juin dernier à un journaliste canadien, Jean-François Lapointe exprimait son opinion en ce sens.
« Il faudrait nous rendre compte que la culture c’est important et arrêter de confondre les termes culture artistique et culture sociale. Nous n’exigeons pas des musées qu’ils rapportent de l’argent; nous savons qu’ils existent pour protéger notre patrimoine. La même chose vaut pour les arts. C’est une question de priorité des gouvernements. La culture d’un peuple, ce n’est pas seulement ses acquis sociaux (les soins de santé, par exemple). Il faut s’investir dans les choses de l’esprit, cultiver les arts pour eux-mêmes. »
Les Québécois
« Les artistes québécois ont beaucoup la cote en Europe. Ils y sont assez nombreux et très présents, dans le populaire et surtout dans la musique classique. » Jean-François Lapointe en sait quelque chose, lui qui était sur scène, pour une seconde fois, avec Marie-Nicole Lemieux (Dame Marthe dans Faust, Geneviève dans Pelléas), tandis que Hélène Collerette, occupait la place de premier violon de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, sous la direction musicale de Michel Plasson.
Pendant les quelques semaines de répétition le travail est intense. «Tous les trois, on s’est vu pas mal, mais on n’a pas beaucoup de temps de congé.»
Marie-Nicole Lemieux a tout de même pris le temps de recevoir Jean-François Lapointe et Hélène Collerette. «Avec une tourtière, évoque joyeusement le chanteur. Une tourtière en France, il fallait le faire! »
Lorsque plusieurs artistes québécois se retrouvent dans une même production, ils sont vite, et plutôt affectueusement, ciblés comme le « clan québécois ».
« Lors des saluts, nous étions sur la passerelle qui entoure l’orchestre à Orange. On saluait en regardant du côté d’Hélène et Michel Plasson, a murmuré «Vive le Québec!»
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Jean-François Lapointe (Valentin)
Une scène de Faust aux Chorégies d'Orange, 2008
© Photo courtoisie JF Lapointe
Ce qu’ils en disent
• Jean-François Lapointe, admirable chanteur et acteur, d’un engagement total, est un Valentin héroïque mais élégant qui fait de sa mort, malgré le conformisme moral glaçant du personnage sans pitié pour sa sœur, une terrible tragédie. (Benito Pelegrin, Classique news)
• L’incontestable vedette de la soirée fut le Valentin de Jean-François Lapointe, voix ample, superbe, vivante, jouant son rôle pleinement, qui nous a touchés profondément. Mais joignons lui le passage éclair de Marie-Nicole Lemieux, dame Marthe truculente, à la voix convaincante et au jeu naturel. (Hervé Galien, Cahier de la musique classique)
• [..] Jean François Lapointe qui est plus qu'un brillant Valentin, tant par le chant que par le jeu. (Forum France 2)
• En dehors d'une distribution et d'une mise en scène très honnêtes, le grand vainqueur de la soirée fût Jean-François Lapointe pour sa magnifique prestation de Valentin. Il a tout (puissance, clarté, timbre, engagement, présence). Enfin un chanteur d'opéra qui ne se la joue pas, mais qui joue et chante. Ovation ce samedi dernier bien méritée!
(Jean-claude Meymerit, Aqui)
• Jean-François Lapointe est un Valentin d'un beau métal, sans mièvrerie, Marie-Nicole Lemieux une Dame Marthe impayable et savoureuse, véritable luxe pour un rôle aussi court. (Christian Merlin, Le Figaro)
• Musicalement, la soirée cultivait un état de grâce. Dans la transparence et la souplesse attendrie de la direction de Michel Plasson […]. Grâce aussi à un plateau vocal qui ne souffre aucune faiblesse, des émois respectueux de la très drôle Dame Marthe de Marie-Nicole Lemieux au solide Valentin de Jean-François Lapointe. (Serge Martin, Le Soir)
• L’incontestable vedette de la soirée fut le Valentin de Jean-François Lapointe, voix ample, superbe, vivante, jouant son rôle pleinement, qui nous a touchés profondément. Mais joignons lui le passage éclair de Marie-Nicole Lemieux, dame Marthe truculente, à la voix convaincante et au jeu naturel. (Hervé Galien, Cahier de la musique classique)
• [..] Jean François Lapointe qui est plus qu'un brillant Valentin, tant par le chant que par le jeu. (Forum France 2)
• En dehors d'une distribution et d'une mise en scène très honnêtes, le grand vainqueur de la soirée fût Jean-François Lapointe pour sa magnifique prestation de Valentin. Il a tout (puissance, clarté, timbre, engagement, présence). Enfin un chanteur d'opéra qui ne se la joue pas, mais qui joue et chante. Ovation ce samedi dernier bien méritée!
(Jean-claude Meymerit, Aqui)
• Jean-François Lapointe est un Valentin d'un beau métal, sans mièvrerie, Marie-Nicole Lemieux une Dame Marthe impayable et savoureuse, véritable luxe pour un rôle aussi court. (Christian Merlin, Le Figaro)
• Musicalement, la soirée cultivait un état de grâce. Dans la transparence et la souplesse attendrie de la direction de Michel Plasson […]. Grâce aussi à un plateau vocal qui ne souffre aucune faiblesse, des émois respectueux de la très drôle Dame Marthe de Marie-Nicole Lemieux au solide Valentin de Jean-François Lapointe. (Serge Martin, Le Soir)
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