Céder à la passion des mots, prendre la parole et laisser vivre les émotions d'un esprit en ébullition constante.Parler de tout. M'enthousiasmer, m'indigner et prendre le temps de le dire.
lundi 27 avril 2009
Une histoire d'amour
samedi 25 avril 2009
Victor Laforge
Joie!
Le papa se porte bien. La maman est très heureuse. Victor Laforge est né à Chicoutimi, ce 25 avril à 17h02. Il pèse 3,70 Kg ou 8lbs 15 onzes et mesure 53 cm. Vigoureux, il redresse déjà la tête.
Vivement demain!
Le papa se porte bien. La maman est très heureuse. Victor Laforge est né à Chicoutimi, ce 25 avril à 17h02. Il pèse 3,70 Kg ou 8lbs 15 onzes et mesure 53 cm. Vigoureux, il redresse déjà la tête.
Vivement demain!
lundi 20 avril 2009
Jour J
Ce 20 avril 2009 devrait être le jour de la naissance de Victor Laforge. Le petit frère d'Élika nous fera-t-il languir à son tour?
Certains signes prédisaient une naissance hâtive. Monsieur est plus fûté. L'attente provoque une attention accrue. Idéale pour une entrée royale.
C'est le jour J.
Certains signes prédisaient une naissance hâtive. Monsieur est plus fûté. L'attente provoque une attention accrue. Idéale pour une entrée royale.
C'est le jour J.
***
dimanche 19 avril 2009
Passionara pour Rocket Lavoie
Jeudi, 19 mars. Sans le savoir, c'était ma dernière conférence de presse.
Ariane Blackburn, directrice artistique, avait convié les médias pour leur livrer les nouveautés de la revue Ecce Mundo 2 - Passionara. Mon photographe de presse, Rocket Lavoie, membre de l'équipe de Jeannot Lévesque - superbe équipe à laquelle j'ai souvent demandé l'impossible - a succombé à la tentation de s'inscrire de belle façon au cœur de l'évènement. Joignant l'utile à l'agréable, Rocket s'est entouré de deux danseuses d'Ecce Mundo, Mariane Villeneuve et Marica Morin que nous pourrons voir sur scène, au théâtre Ecce Mundo situé au Pavillon sportif de l'Université du Québec à Chicoutimi, dès le 3 juillet prochain.
***
Libellés:
Spectacles,
Tout le monde en parle
samedi 11 avril 2009
La Vie parisienne : 1463 présences
Coordonnatrice de la Société d’art lyrique du royaume, pour ne pas dire directrice-générale, Gisèle Munger me confirme aujourd’hui 1463 présences pour les cinq représentations de La Vie parisienne.
Un chef de réputation internationale, Jean-Philippe Tremblay, à la direction musicale. Une étoile montante du chant lyrique au Canada et en France, Marie-Ève Munger soprano colorature, à la direction artistique. Une œuvre d’Offenbach parmi les plus jouées depuis sa création en 1863. Une mise en scène et une interprétation de qualité… Et 1463 spectateurs pour un spectacle d’opéra bouffe où nous avons déjà été des milliers à être présents à Chicoutimi.
C’est le moment ou jamais de souligner ce doublé du président d’honneur de la dernière levée de Fonds de La Société d’art lyrique du Royaume, Jeannot Harvey. Afin d’aller au bout de son engagement de soutenir cette activité artistique du Saguenay-Lac-Saint-Jean, le président du Groupe Cegerco Inc. a acheté tous les billets de la seconde représentation de La Vie parisienne, celle du jeudi 2 avril.
«La culture est ce qui nous distingue comme personne, comme communauté et comme pays et c’est ce qui reste dans la mémoire des gens. Mais pour les artisans de ce milieu, il leur est difficile, même presque impossible en ce moment, de trouver des fonds afin de concrétiser leur projet.» Signant ce propos dans le programme souvenir de La Vie parisienne produite par la SALR, Jeannot Harvey lance aux gens d’affaires de la région : «Nous croyons que nous devons donner l’exemple.»
La vente des billets figure en bonne place dans les revenus nécessaires au soutien du développement d’une maison de production. Les jeunes talents que nous formons dans nos écoles ont besoin, dans leur région, d’une scène propice à leur servir de tremplin. Une tâche qui nous concerne tous.
***
Libellés:
Mes artistes,
Musique,
Opérette
mercredi 8 avril 2009
Jean-François Lapointe , un prince
À la représentation de Les pêcheurs de perles de Bizet, présentée en février dernier à l’Opéra de Toulon, notre baryton Jean-François Lapointe réconcilie Christian Colombeau, critique du magazine Sortir, avec cette œuvre célèbre.
Peu tendre à l’égard de Jesus Garcia qu’il surnomme le calamiteux Américain, titrant son texte « Bizet massacré par le ténor ! Des pêcheurs de perles sauvés par les clefs de Fa à l'Opéra de Toulon », Colombeau manifeste une grande admiration pour le Québécois.
« Encore une fois c’est Zurga qui remporte la palme et sauve une bien discutable soirée. Remercions Jean-François Lapointe pour son métier (il lui en faut une sacrée dose). Une puissance de jeu peu commune, une conviction rare, une voix noble, expressive, large, sans défauts, des accents inouïs de vérité, de pathos, et une musicalité sans faille… Parfait, simplement parfait. Idéal. Grandiose. Immense. Une prise de rôle réussie. A l’applaudimètre un beau succès personnel. »
Jean-François Lapointe, héros d'un soir
Benito Pelegrin est tout aussi dithyrambique dans sa critique retrouvée sur Classique News.« D’autant, que la scène est littéralement embrasée et dévorée par le Zurga de Jean-François Lapointe, au point qu’il en devient pratiquement le héros, seul personnage un peu complexe, amoureux, ami et jaloux, si bien qu’à le voir et l’entendre, on se dit que l’opéra devrait porter ce nom de personnage. Il n’a qu’à paraître, allure et figure, altier et chaleureux, et il est d’évidence le maître reconnu par tous. Voix puissante, large et égale sur un long registre, il fait montre d’une vaillance héroïque dans une tessiture tendue et s’offre le luxe de nous gratifier d’un la facultatif d’un éclat et d’une force dignes d’un ténor. Sa scène de jalousie, elle, est digne d’Othello : bref, grand chanteur, grand acteur, grand artiste dans tous ses rôles. »
Bientôt prince
En ce moment, le chanteur est à Monaco. Il se prépare pour le rôle de Prince Eletski dans La Dame de Pique de Tchaïkovski, à Monaco, à l’affiche les 24, 26, 28 et 30 avril à l’Opéra de Monte Carlo -Salle Garnier Monaco. Un beau moment en perspective devine-t-on, à la lecteur de son dernier courriel :« Ici, à Monaco, la distribution est exceptionnelle! Il faut dire que le théâtre est des plus prestigieux. Et son directeur, des plus compétents! »
Entendre un Valentin apprécié
samedi 4 avril 2009
Une lettre de Michel Marc Bouchard
Grande admiratrice de l'œuvre de Michel Marc Bouchard, j'ai reçu et lu cette lettre avec beaucoup d'émotion. Je l'avoue, j'ai éprouvé une certaine fierté car il est pour moi un de ces artistes et auteurs qui m'inspirent un infini respect et qui m'ont donné du bonheur à vivre mon métier de journaliste.
Voilà que ce matin, je la retrouve publiée dans Le Quotidien, sous le titre :
Les artistes perdent leur ambassadrice
Madame Laforge,
C'est avec une sincère émotion que je vous salue à l'occasion de vos adieux comme journaliste culturelle après 38 ans de dévotion à la promotion de la littérature, de l'art et de ses artisans. Je vous remercie avec chaleur pour tout ce que vous avez fait pour les artistes de notre région.
Par votre rigueur, par votre curiosité et par votre inclination à la découverte, plusieurs d'entre nous ont eu droit à une lecture sensible et articulée de notre travail. Loin du mercantilisme, loin du sensationnalisme, vous avez abordé chacun de vos articles avec le soucis de révéler l'artiste et son œuvre, et chacune de vos critiques avec la plus des grandes des sincérités et le plus grand des respects. Vous avez su ,au cours de ces milliers d'articles, créer un dialogue entre les créateurs et le public. Vous avez collaboré d'une façon indiscutable au lustre de notre grande maison de presse régionale et la qualité de votre plume a été reconnue par le Prix Jules-Fournier du Conseil supérieur de la langue française.
Personnellement, vous n'avez pas toujours été tendre à mon endroit, mais sachez que j'ai toujours cru que sans une critique forte et loin de toute complaisance, nous les artistes, nous ne serions pas appelés à nous dépasser si nous ne savons pas l'entendre avec discernement. Une critique forte rend l'artiste plus fort.
Je crois que les écrivains, que les artistes de la musique, que ceux de la danse, du cinéma, des arts plastiques et du théâtre, professionnels ou amateurs, que tous les chercheurs et les chercheuses d'invisible de notre Royaume perdent avec votre départ du Quotidien et du Progrès-Dimanche, leur plus grande ambassadrice.
Chère Christiane Laforge, encore merci et mes meilleures vœux dans tous vos projets futurs.
C'est avec une sincère émotion que je vous salue à l'occasion de vos adieux comme journaliste culturelle après 38 ans de dévotion à la promotion de la littérature, de l'art et de ses artisans. Je vous remercie avec chaleur pour tout ce que vous avez fait pour les artistes de notre région.
Par votre rigueur, par votre curiosité et par votre inclination à la découverte, plusieurs d'entre nous ont eu droit à une lecture sensible et articulée de notre travail. Loin du mercantilisme, loin du sensationnalisme, vous avez abordé chacun de vos articles avec le soucis de révéler l'artiste et son œuvre, et chacune de vos critiques avec la plus des grandes des sincérités et le plus grand des respects. Vous avez su ,au cours de ces milliers d'articles, créer un dialogue entre les créateurs et le public. Vous avez collaboré d'une façon indiscutable au lustre de notre grande maison de presse régionale et la qualité de votre plume a été reconnue par le Prix Jules-Fournier du Conseil supérieur de la langue française.
Personnellement, vous n'avez pas toujours été tendre à mon endroit, mais sachez que j'ai toujours cru que sans une critique forte et loin de toute complaisance, nous les artistes, nous ne serions pas appelés à nous dépasser si nous ne savons pas l'entendre avec discernement. Une critique forte rend l'artiste plus fort.
Je crois que les écrivains, que les artistes de la musique, que ceux de la danse, du cinéma, des arts plastiques et du théâtre, professionnels ou amateurs, que tous les chercheurs et les chercheuses d'invisible de notre Royaume perdent avec votre départ du Quotidien et du Progrès-Dimanche, leur plus grande ambassadrice.
Chère Christiane Laforge, encore merci et mes meilleures vœux dans tous vos projets futurs.
Michel Marc Bouchard
dramaturge et scénariste
dramaturge et scénariste
jeudi 2 avril 2009
La vie parisienne… joyeuse folie saguenéenne
Le plaisir était au rendez-vous
Sans Offenbach, le livret de La Vie parisienne d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy aurait-il franchit le cap des 142 ans de popularité? Un texte d’une telle pauvreté serait bien vite vilipendé par la critique malgré les airs éblouissants du compositeur. Dénonçant la superficialité ridicule des «nantis» toujours en quête de jouissances faciles, le scénario comme le sont souvent les livrets de l’opéra bouffe, ne paie pas de mine… À moins d’être revu par des Saguenéens à l’esprit vif.

Gaétan Sauvageau - Gardefeu
La Vie parisienne - SALR
© Photo Sylvain Dufour
La Société d’art lyrique du Royaume présente, depuis mercredi, cet opéra bouffe de Jacques Offenbach, la plus jouée de ses œuvres dit-on, à la salle Pierrette-Gaudreault de Jonquière, dans une version incontestablement jouissive.La Vie parisienne - SALR
© Photo Sylvain Dufour
Pas de temps mort. La mise en scène d’Éric Chalifour a su tirer parti d’une musique endiablée, misant sur une interprétation alerte, très physique, bouffonne à la limite de l’excès, dans un bel équilibre vocal des chœurs autant que des solistes.

«Bouffone à la limite de l'excès»
Marie-ève Munger (Gabrielle) - Jean-Sébastien Turgeon (Frick)
© Photo Sylvain Dufour
L’orchestre, sous la direction de Jean-Philippe Tremblay, a livré une interprétation vibrante, parfaitement intégrée à ce tout théâtral, vocal et instrumental. Les chœurs, nombreux dans cette opérette, ont chaque fois été un plaisir. Faut-il les nommer ? Peut-être quelques-uns particulièrement accrocheurs: Elles sont tristes les marquises, Rondeau du Brésilien et la finale de l’acte I, Ce que c'est pourtant que la vie (Triolet de Gardefeu), l’air tyrolien, Son habit a craqué dans le dos, et la finale du 4e acte.

Gabrielle dans La Vie parienne de la SALR
© Photo Sylvain Dufour
J’ai beaucoup apprécié l’accent et la classe de la Martina Govednik (Métella), l’assurance et la vitalité de Caroline Tremblay (Pauline). Peut-être moins à l’aise dans le jeu théâtral, Ariane Girard (la barronne) a un timbre de fois très particulier, un vrai plaisir que de l’entendre chanter.

La Vie parisienne - SALR
© Photo Sylvain Dufour
Soulignons le travail ardu des danseuses sous la direction de Julie Dubois-Gravel. De nombreuses et vivantes chorégraphies qui, malgré certaines échappées compréhensibles et une performance pas toujours égale, ont contribué habilement à l’ambiance tourbillonnante de ce spectacle hautement festif.

Gaétant Sauvageau (Gardefeu)
Ariane Girard (La baronne)
La Vie parisienne - SALR 2009
© Photo Sylvain Dufour
Un beau rendez-vous que cette production 2009 de la Société d’art lyrique du royaume! De belles voix, un jeu dynamique et beaucoup d’humour.
***
À la mémoire de Stan d’Haese
Samedi 4 avril, la quatrième représentation de La Vie parisienne de Jacques Offenbach sera présentée à l’occasion d’une soirée dédiée à la mémoire du très regretté Stan d’Haese, décédé le 4 mars dernier à l’âge de 73 ans.
À ce sujet, Marie-Ève Munger, directrice artistique, écrit : «J’ai une pensée pour les bâtisseurs qui, comme Stan d’Haese, ont aidé à faire de la Société d’art lyrique du Royaume la pierre angulaire qu’elle est devenue dans le domaine lyrique québécois. Et je vous assure que nous continuons à regarder vers l’avenir pour poursuivre leur rêve et le nôtre, celui de mener la SALR toujours plus haut afin de faire honneur aux artistes, aux bénévoles et au public qui nous soutient.»
Stan symbolise tout le dévouement, l’énergie, le talent et la foi qui caractérise tant de personnes investissant, ici, leur temps et leurs connaissances afin de doter notre région d’une vie culturelle riche et inspirante pour nos enfants…. Pour nous tous.
Souhaitons une salle comble, ce samedi 4 avril, pour saluer la mémoire de ce géant qui s’est donné sans rien demander, sinon d’aller de l’avant pour bâtir un monde auquel il croyait.
À ce sujet, Marie-Ève Munger, directrice artistique, écrit : «J’ai une pensée pour les bâtisseurs qui, comme Stan d’Haese, ont aidé à faire de la Société d’art lyrique du Royaume la pierre angulaire qu’elle est devenue dans le domaine lyrique québécois. Et je vous assure que nous continuons à regarder vers l’avenir pour poursuivre leur rêve et le nôtre, celui de mener la SALR toujours plus haut afin de faire honneur aux artistes, aux bénévoles et au public qui nous soutient.»
Stan symbolise tout le dévouement, l’énergie, le talent et la foi qui caractérise tant de personnes investissant, ici, leur temps et leurs connaissances afin de doter notre région d’une vie culturelle riche et inspirante pour nos enfants…. Pour nous tous.
Souhaitons une salle comble, ce samedi 4 avril, pour saluer la mémoire de ce géant qui s’est donné sans rien demander, sinon d’aller de l’avant pour bâtir un monde auquel il croyait.
***
Libellés:
Mes artistes,
Musique,
Opérette,
Spectacles
S'abonner à :
Messages (Atom)