Grande admiratrice de l'œuvre de Michel Marc Bouchard, j'ai reçu et lu cette lettre avec beaucoup d'émotion. Je l'avoue, j'ai éprouvé une certaine fierté car il est pour moi un de ces artistes et auteurs qui m'inspirent un infini respect et qui m'ont donné du bonheur à vivre mon métier de journaliste.
Voilà que ce matin, je la retrouve publiée dans Le Quotidien, sous le titre :
Les artistes perdent leur ambassadrice
Madame Laforge,
C'est avec une sincère émotion que je vous salue à l'occasion de vos adieux comme journaliste culturelle après 38 ans de dévotion à la promotion de la littérature, de l'art et de ses artisans. Je vous remercie avec chaleur pour tout ce que vous avez fait pour les artistes de notre région.
Par votre rigueur, par votre curiosité et par votre inclination à la découverte, plusieurs d'entre nous ont eu droit à une lecture sensible et articulée de notre travail. Loin du mercantilisme, loin du sensationnalisme, vous avez abordé chacun de vos articles avec le soucis de révéler l'artiste et son œuvre, et chacune de vos critiques avec la plus des grandes des sincérités et le plus grand des respects. Vous avez su ,au cours de ces milliers d'articles, créer un dialogue entre les créateurs et le public. Vous avez collaboré d'une façon indiscutable au lustre de notre grande maison de presse régionale et la qualité de votre plume a été reconnue par le Prix Jules-Fournier du Conseil supérieur de la langue française.
Personnellement, vous n'avez pas toujours été tendre à mon endroit, mais sachez que j'ai toujours cru que sans une critique forte et loin de toute complaisance, nous les artistes, nous ne serions pas appelés à nous dépasser si nous ne savons pas l'entendre avec discernement. Une critique forte rend l'artiste plus fort.
Je crois que les écrivains, que les artistes de la musique, que ceux de la danse, du cinéma, des arts plastiques et du théâtre, professionnels ou amateurs, que tous les chercheurs et les chercheuses d'invisible de notre Royaume perdent avec votre départ du Quotidien et du Progrès-Dimanche, leur plus grande ambassadrice.
Chère Christiane Laforge, encore merci et mes meilleures vœux dans tous vos projets futurs.
C'est avec une sincère émotion que je vous salue à l'occasion de vos adieux comme journaliste culturelle après 38 ans de dévotion à la promotion de la littérature, de l'art et de ses artisans. Je vous remercie avec chaleur pour tout ce que vous avez fait pour les artistes de notre région.
Par votre rigueur, par votre curiosité et par votre inclination à la découverte, plusieurs d'entre nous ont eu droit à une lecture sensible et articulée de notre travail. Loin du mercantilisme, loin du sensationnalisme, vous avez abordé chacun de vos articles avec le soucis de révéler l'artiste et son œuvre, et chacune de vos critiques avec la plus des grandes des sincérités et le plus grand des respects. Vous avez su ,au cours de ces milliers d'articles, créer un dialogue entre les créateurs et le public. Vous avez collaboré d'une façon indiscutable au lustre de notre grande maison de presse régionale et la qualité de votre plume a été reconnue par le Prix Jules-Fournier du Conseil supérieur de la langue française.
Personnellement, vous n'avez pas toujours été tendre à mon endroit, mais sachez que j'ai toujours cru que sans une critique forte et loin de toute complaisance, nous les artistes, nous ne serions pas appelés à nous dépasser si nous ne savons pas l'entendre avec discernement. Une critique forte rend l'artiste plus fort.
Je crois que les écrivains, que les artistes de la musique, que ceux de la danse, du cinéma, des arts plastiques et du théâtre, professionnels ou amateurs, que tous les chercheurs et les chercheuses d'invisible de notre Royaume perdent avec votre départ du Quotidien et du Progrès-Dimanche, leur plus grande ambassadrice.
Chère Christiane Laforge, encore merci et mes meilleures vœux dans tous vos projets futurs.
Michel Marc Bouchard
dramaturge et scénariste
dramaturge et scénariste
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