Plutôt deux fois qu’une pour la   nouvelle salle de spectacle.
Deux fois POUR l’avenir de mes jeunes, parce que je suis :
Pour une nouvelle salle de spectacle
et
Pour que l’on sauve le Théâtre du Saguenay
Deux fois POUR l’avenir de mes jeunes, parce que je suis :
Pour une nouvelle salle de spectacle
et
Pour que l’on sauve le Théâtre du Saguenay
J’ai déjà longuement parlé de la  saga concernant la construction d’une nouvelle salle de spectacle  régionale pour la population de tout le Saguenay.
Note  : J'ai réuni les principaux liens à la fin de ce texte.
Depuis la séance du Conseil de  Ville de Saguenay du 4 avril 2005, alors que, unilatéralement, dans le  grand silence des conseillers municipaux, envers et contre toutes les  prises de position du milieu, des organismes culturels et de nombreux  artistes, il a été imposée une résolution en faveur de la rénovation de  l’auditorium du collège de Chicoutimi, balayant du même coup les  conclusions du rapport Trigone, j’ai compris qu’il n’y avait rien à  comprendre… à moins d’émettre une hypothèse au risque de me retrouver  avec une poursuite infondée d’un million.
Le soufflet infligé fut alors si  imprévu et si brutal que tous les intervenants - gens des arts et gens  d’affaires inclus - en sont restés cois. Là où je m’attendais à une  rébellion justifiée des milieux concernés, j’ai cru voir une  résignation. Je n’avais pas compris que, pour plusieurs, c’est l’espoir  qui venait d’être avorté.
Porte-parole des jeunes  du Conservatoire pour une nouvelle salle de concert
Lors de la conférence de presse du 4 juin
Lors de la conférence de presse du 4 juin
© Photo courtoisie Miche Baron
Puis, il y a eu 2009. Cette pure  et vivifiante levée des jeunes du Conservatoire de musique, résolus à  se battre pour une salle de concert rendant justice à la musique qu’ils  apprennent à jouer comme des maîtres, auprès des maîtres. Galvanisés par  les propos du jeune chef prodige Jean-Philippe Tremblay, relatés dans  le  Quotidien par le journaliste Daniel Côté, ils ont osé dire non à un  règlement d’emprunt qui devait sonner le glas d’un rêve bien légitime :  une salle de spectacle ouverte sur leur  avenir.
Mauvaise nouvelle pour l'auditorium Dufour
Le Quotidien du 4 juin confirme la présence d'amiante,
selon le rapport de la firme LVM-Technisol
Le Quotidien du 4 juin confirme la présence d'amiante,
selon le rapport de la firme LVM-Technisol
Photo  -  Archives Le Quotidien
Même si l’on doit comprendre et respecter l’ardeur de la directrice du collège de Chicoutimi à plaider pour la cause de son établissement scolaire, c’est regrettable d’opposer deux concepts qui ont chacun leur raison d’être. Nul ne doute que l’auditorium Dufour a besoin d’être rénové. Cette salle est au service des étudiants du collège et, comme pour le Cégep de Jonquière, comme pour l’auditorium des écoles Lafontaine ou Charles-Gravel, comme pour l’auditorium du Collège d’Alma, ses administrateurs se doivent de veiller à leur bon état pour répondre à leur vocation éducative. On devine qu'il ne doit pas être facile de se résigner à perdre les revenus de location que générait le diffuseur Théâtre du Saguenay. La cause du cégep est sympathique, mais justifie-t-elle de renoncer à une autre vision?
Une autre vision comme ce  projet de 16 M$ 
rejeté par le Conseil municipal lors de  l'assemblée du 4 avril  2005
Pourquoi pas ?
Vendredi 4 juin, un vent d'espoir
© Photo courtoisie Michel Baron
Une question honnête aurait  proposé aux citoyens : voici ce que VOUS  (vos taxes) aurez à payer pour  la rénovation d’une salle que le diffuseur devra louer, soit  8596M $,  et voici ce que VOUS (vos taxes) aurez à payer pour la construction  d’une nouvelle salle qui vous appartiendra, soit  10524M $. Que  préférez-vous ?
Note : j’ai lu les rapports des analystes  des deux parties et j’ai retenu le plus plausible à mes yeux, soit celui  d’André Salesse. Pourquoi ? Parce que Monsieur Salesse a démontré sa  compétence en livrant les chiffres comptables les plus réalistes de la  dette du Théâtre du Saguenay (162 000$), dénonçant la mise en faillite  sur la prétention contestable d’une dette de plus de 1,5M$ avancée par  les fossoyeurs du TDS.
En fait, je crois que la vraie  question à poser est de savoir si la population désire que sa Ville soit  dotée ou non d’une nouvelle salle de spectacle. Et à partir de là,  trouver le financement, à l’instar de ce qui a été fait pour d’autres  projets audacieux, que certains ont aussi contestés, que ce soit dans le  domaine sportif ou touristique ou culturel. 
Sauver  le Théâtre du Saguenay
À La Une du Quotidien  - 2 juin 2010
Je suis pour que l’on sauve le Théâtre  du Saguenay d’une faillite injustifiée. Cette coopérative culturelle a  le mérite d’avoir doté la région d’une excellente réputation comme  diffuseur majeur. Le TDS nous a fait honneur. Le Théâtre du Saguenay est  une coopérative inclusive de toute la population de la région. Au lieu  de se refermer sur un «membership» essentiellement local, elle est  ouverte à toute personne du «diocèse de Chicoutimi», ce qui inclus des  résidents de Saint-Honoré, de Saint-Fulgence, de Sainte-Rose-du-Nord, de  Saint-Ambroise, etc. dont plusieurs aimeraient bien avoir leur mot à  dire le 6 juin. 
Je suis pour la Coopérative culturelle qui est le cœur du Théâtre du Saguenay parce qu’elle est apolitique et que son chiffre d’affaire annuel de 1,5 M $ démontre sa capacité de mener à bien son plan de redressement. J’admire ses défenseurs qui, plutôt que de tourner le dos aux créanciers, affirment au contraire qu’ils veulent honorer leur dette, payer leur dû et continuer la mission que cet organisme dirigeait très bien avant que ne leur soit imposée une ingérence indue et politique.
Je suis pour la Coopérative culturelle qui est le cœur du Théâtre du Saguenay parce qu’elle est apolitique et que son chiffre d’affaire annuel de 1,5 M $ démontre sa capacité de mener à bien son plan de redressement. J’admire ses défenseurs qui, plutôt que de tourner le dos aux créanciers, affirment au contraire qu’ils veulent honorer leur dette, payer leur dû et continuer la mission que cet organisme dirigeait très bien avant que ne leur soit imposée une ingérence indue et politique.
 Éric  Dufour, musicien
© Photo Michel Baron
 Marie Gilbert-Thévard
©  Photo Michel Baron
Je m’incline avec respect devant les Éric Dufour, Marie Gilbert-Thévard qui se multiplient et qui donnent des ailes à plus d’un. Je m’incline devant un Patrice Leblanc qui a lancé le cri de ralliement, «Aux arts citoyens» ainsi qu’un André Salesse qui met des chiffres sur les doutes soulevés.
Et je ne peux qu’applaudir les six cents personnes présentes, hier soir, au spectacle donné par des artistes d’ici, mettant des noms, des visages et la preuve de leur talent sur les «Ils sont qui eux?» trop longtemps ignorés, trop souvent méprisés.
J’ignore, ce 2 juin 2010, si David l’emportera contre Goliath. Quoiqu’il  arrive, ce que je ressens au plus fort de ma foi en cette jeunesse  debout, c’est l’espoir retrouvé. 
La vie c’est l’évolution, le mouvement, le changement.
L’avenir c’est construire.
***
Éric Dufour et Marie  Gilbert-Thévard ont  remis une lettre 
à Michel Bonneau, alors directeur  régional au ministère de la Culture, 
des  Communications et de la Condition féminine, 
demandant  de reporter l'octroi des subventions
 liées  au projet de rénovation de l'Auditorium Dufour.
© Photo Jeannot Lévesque
 
Liens complémentaires
Analyse comparative : ici
Se souvenir de 2005: ici
J'ai un peu écrit sur le sujet
La Voix des jeunes : ici
Aux Arts mes citoyens : ici
TDS coup de théâtre : ici
Go multimedia : ici
Quoi encore? ici
La tentation totalitaire : ici
Histoire sans fin d'une salle : ici
Vendredi 4 juin 2010
sur le site éventuel de la 
Nouvelle salle de spectacle régionale du Saguenay
Ils sont pour une nouvelle salle de spectacle
Marie Gilbert-Thévard
plaide la cause des jeunes et de nombreux artistes
Éric Dufour ne lâche pas
Les médias étaient présents ce vendredi 4 juin
Marie Gilbert Thévard et Éric Dufour
Se battent depuis plus de 14 mois
Pour que la population du Saguenay puisse  disposer d'une salle de concert 
digne des musiciens formés dans cette région.
***
















Crucifixion "golgothatique" de prophètes saguenéens:
RépondreEffacer« Le despotisme anonyme d'une oligarchie est quelquefois aussi effroyable et plus difficile à renverser que le pouvoir personnel aux mains d'un bandit.»
Arthur Arnould
Extrait de L'Etat et la révolution
Terrible et pourtant lucide réflexion, Cavour.
RépondreEffacerOrage
Formidable de nous donner autant d'informations. Je vais envoyer ce lien à des mal informés que je connais. L'amiante, ça me fait peur.
RépondreEffacerBravo à ces jeunes!
Charles
Je suis Marie-Ève Munger, chanteuse professionnelle originaire d'Arvida. J'arrive tout juste de Paris où je chantais le premier rôle dans l'opéra Madgalena, présenté pendant cinq jours au prestigieux Théâtre du Châtelet et je suis présentement au côté de ma collègue saguenéenne Julie Boulianne au Glimmerglass Opera. ...Je suis régulièrement de retour dans ma région natale, et je suis toujours impressionnée par le calibre des artistes qui y fleurissent. Une proportion impressionnante des artistes lyriques qui font carrière au niveau international sont originaire de notre région et je suis convaincue qu'une aussi belle région mérite une salle digne de son milieu culturel, à deux pas de son magnifique fjord. Une salle de haut calibre est un outil de développement essentiel à tous les niveaux : culturel, social, économique. C'est un investissement. Pour tous les jeunes qui y grandissent, la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean a un très grand potentiel qu’une belle salle contribuerait à développer. »
RépondreEffacerMarie-Eve Munger, soprano
www.marieevemunger.com
Une autre belle occasion manquée.
RépondreEffacerLa coterie a gagnée et les jeunes leaders s'en vont. L'avenir est ailleurs.
Bravo ti-Jean, sur ta chaise bercante d'illusions, continue de réciter ton chapelet en regardant ton crucifix.