Devant la beauté d’un lever de soleil ou de son couchant, le regard ébloui par les crinières blanches des vagues soulevées par le vent, j’ai souvent ressenti le frisson d’une joie intérieur. Une marée montante à l’intérieur de moi, l’allégresse.
Aujourd’hui, j’anticipe cet état de grâce. La naissance imminente d’Élika provoque des ondes au tréfonds de moi. Je sens se rassembler une énergie, un élan de vie qui se nourrit de l’anticipation de son arrivée. Mon bonheur rassemble ses forces pour exulter, amplifié par ma science de l’amour que suscite son propre enfant.
Mon bonheur grandit à la seule pensée de cette joie magnifique et totale que vont ressentir Ariel et Andrée Anne, mes enfants donneurs de vie, quand ils vont être terrassés par la puissance de leur sentiment à l’égard de cette petite fille unique entre toutes.
... jour huit.
oui, c'est fort...
RépondreEffacerSi petit et pourtant la puissance de changer le monde...