Les bons mouvements sont-ils à l’abri de la perversion ? Je m’interroge troublée devant le pouvoir grandissant d’une faction comme Greenpeace. L’entreprise est devenue si colossalement riche qu’il lui faut sans cesse augmenter la force de ses coups d’éclats pour stimuler les donations. La tentation est grande de choisir ses cibles de manière à attirer l’attention des médias sans égard à la pertinence de la dénonciation. Et tant pis pour ses victimes.
Dans la foulée, en perdant sa crédibilité par des assertions infondées et une information biaisée, ce leader du mouvement écologique risque fort de nuire à ceux qui se soucient réellement d’éveiller les consciences à l’importance de préserver les beautés de notre planète. Prise en flagrant délit de rapport tronqué, incomplet, manifestement orienté de manière à manipuler l’opinion d’un public crédule, que ce soit dans une seule de ses causes, c’est l’ensemble de son action qui sera mis en doute. Dommage!
Les jeunes idéalistes que Greenpeace utilisent pour aller au front sauront-ils mesurer la portée de leurs gestes ? Savent-ils seulement quel maître ils servent ? Depuis leur guerre ouverte contre les chasseurs de phoques au mépris des faits réels, cette espèce en surpopulation contrairement à leurs prétentions, Greenpeace a perdu ma confiance... et mon adhésion. Mon regret, c’est de constater que je deviens plus méfiante et donc moins généreuse à l’égard d’autres mouvements dont la cause mériterait pourtant mon appui. Le mensonge est corrosif.
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