Frisson de froid et d’impatience ce matin d’avril désespérément blanc. Il me tarde de dormir fenêtre ouverte pour la joie, à l’aube, d’être tirée du sommeil par le chant des oiseaux.
Dès le printemps, ils viennent nombreux autour de la maison. En façade, il y a «l’arbre aux oiseaux», ainsi nommé parce que j’y ai placé diverses mangeoires avec graines choisies selon les espèces désirées. Les plus mignons sont les chardonnerets jaunes. Ils se chamaillent pour un perchoir. Je ne me lasse pas de les observer.
Je sais que les nourrir est un geste égoïste. Je le fais pour mon plaisir. Ils se débrouilleraient très bien sans cela. Mais... ils iraient tout autant chez le voisin.
Dans le bonheur si grand que j’ai de les entendre, le jour naissant, je me dis qu’ils me chantent leur pardon.
Suggestion:
http://ornitho.uqac.ca/
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